Traduction littérale, « la course crue » le rush d’adrénaline, la vitesse pure… et le décor où s’emplafonner… se faire très mal par la même occasion. L’équation est simple, plus on augmente la vitesse, plus le risque de blessure se défini. Toutefois comment être spectaculaire sans prendre de risque ? Une session impressionnante vous rapportera de l’argent grâce à son audience, et donc il y a cette surenchère de risque. Ce qui n’est pas mon cas ici, puisque je mesure une vitesse restreinte sur une route qui demeure impressionnante. Certes, le résultat est mitigé, mais je conserve quand même un souvenir particulièrement agréable de ce passage très décontracté. Sans avoir l’ivresse de la vitesse, garder la maîtrise est ici un exercice sportif quelque peu technique. La même route à vitesse maximum, et la combinaison de protection devient obligatoire, voir fermer la route pour l’occasion. A moins d’être kamikaze cherchant à tutoyer les anges… Je ne fais pas de descente de la mort, terme peu utilisé dans le milieu, presque tabou, car de toute façon, nous ne voulons pas mourir.
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Day & Night
Si les spots où l’on free-ride ont une incidence sur notre psychologie, il va de soit que l’alternance du jour et de la nuit sera déterminant sur nos subconscients. Oui, en ski, en surf, en skate, les deux premiers préfèrent toujours le jour, alors que l’on peut en skateboarding ou surtout downhill, profiter de la nuit pour s’employer. Choisir des avenues désertes, des boulevards abandonnés, des rues vierges de toutes contraintes autoroutière, urbaine ou usité des usagers. Ensuite vient évidemment le style de spot, avec son style de pente, son style de courbe. Et là, certains endroits auront délibérément une influence psychologique sur le ou la pratiquante qu’on trouve. Mais la ville recèle cette chance incroyable de l’éclairage publique. Clin d’oeil extraordinaire au siècle des lumières, puisqu’on préserve ce nom glorieux en lien avec la littérature de la même époque, soit de 1750 à 1850 dirais-je approximativement, période de la dispersion de ce même éclairage publique, avec là aussi un déploiement de l’indoor vers l’outdoor…
Worldwide
Tout comme l’émission de Gilles Peterson du même nom, la glisse urbaine, expression d’une pure liberté, s’est propagée partout à travers le monde. Que vous soyez à Hawaii, au Brésil, en Europe, Moscou, à Lomé ou au Japon, les vendeurs de roller skate ont réussi un coup facile : Rien de plus aisé que la vente d’un produit dont le besoin est là. Le plaisir de la glisse au départ de chez soi, depuis la Suisse jusqu’au Maroc, en Suède ou à Lisbonne, en Autriche ou au Royaume Uni, sans oublier le goudron Parisien, un des meilleurs que j’ai pu employer, la jeunesse s’est appropriée avec une facilité déconcertante depuis ces 20 dernières années des outils incroyablement performants pour se mouvoir, explorer son environnement et découvrir, se découvrir de manière éthique et ludique. Le plaisir comme exemple, quoi d’autre ? Avec quelques recherches sur le Web, vous voyagerez facilement d’une contrée à l’autre, à l’aide des rollers ou du skate de votre choix à la rencontre réelle ou virtuelle, de communautés toutes investies dans la même passion que la votre.
Riding destination analyse
Dans les milieux où j’ai pu m’investir en session ; la neige, la mer, la ville, pour résumer les trois différents éléments de progression, une chose se distingue nettement : J’ai toujours constaté le coup de dé du relief neigeux. Le vent, la chute de neige, provoquent un relief qui est statistiquement toujours et systématiquement changeant. Imprévisible. Jamais connu vraiment deux descentes similaires, autant serai-je un modeste skieur. Dans les vagues, le topo est le même, c’est le coup de dé du relief, marée, embruns. Imprévisible. Jamais connu vraiment deux vagues similaires, autant serai-je un modeste surfeur, la présentation statistique des déferlantes et toujours et systématiquement changeante. En fait, si mes souvenirs de ces éléments sont bons, il n’y a que la route, la Route, qui propose un résultat pair au dénombrement stat analytique. Les modèles de calculs seraient multiples avec un plan d’expérience sous big data. C’est une intuition somme toute logique d’un point de vue poétique, à vérifier mathématiquement. Les éléments vivants, l’eau gelée ou l’onde liquide, auraient toujours cette occurrence impaire sur le mental. Et j’ai le sentiment que cette variabilité se restreindrait, en raison du réchauffement climatique, n’est ce pas ?
Bearings feel
Le roulement des patins, des skateboards, son sifflement si particulier lorsqu’il est en train de rouler entre vos doigts… Il reste et demeure sans doute une particularité cinématique totalement folle pour l’être humain dans son rapport à la psychologie motrice. Un sentiment de totale désinhibition devrait s’approprier chaque skateur, chaque rollerbladeur, dans sa gestion instantanée de l’équilibre. On dit souvent pour un motard qu’il doit faire corps avec sa machine, alors que pour le skate, ou le roller, c’est sensiblement différent. La proprioception est immédiate, et l’acquisition ne demande pas d’aller vers des gestes d’extrême dinguerie, mais plutôt d’extrême psychomotricité. Dégingandé, par exemple, mais en gardant la fluidité. C’est vraisemblablement un point commun de tous les styles les plus admirés… Sans férocement rechercher l’exploit, car il est déjà de pouvoir se mouvoir en osmose avec son roulement. Ici en vidéo, des postures d’entrainement à réaliser avant de partir dehors par exemple, attention, même ici, la chute risque de survenir si vous n’êtes pas agguéri, prenez des protections poignet, coude genou hanche, casque si besoin, ou réfléchissez en bougeant, méthodiquement, comme un musicien s’entrainant d’abord lentement : La majeur, Si#, do, sol 7em ?
Mécanique freedownhill
Les dispositions mécaniques 2024 ayant atteintes des convergences techniques vraisemblablement intuitives, l’ensemble des paramètres d’une Ferrari hypersport ultranumérisées pourrait, comme un télécabine, pourrait rejoindre les ressentis analogiques. A l’usage, le muscle-car T7 New-Holland en campagne agro-industrie, la moto taxi Honda X-adv sous la pluie urbaine, orientent délibérément les rêves à monter un cheval, ski jorring aux Diablerets, nager avec les dauphins, sous les eaux limpides des atolls pacifiques… Quoi de plus techno en 2025 qu’avoir un cheval avec des sabots en pneu pour qu’il puisse galoper sur le goudron relax ? Un harnais d’attache accepté par le dauphin tractant le palonnier du plongeur ? Les chats domestiques de grande taille comme les lions ou les tigres sont aussi sympathiques à vivre au quotidien, ne nécessitant pas de prises de risque accessoire aux vives et intenses émotions. Les univers sont très éloignés, mais les idées sont réunies ; l’objectif est atteignable, dans un futur rêvé. Toujours plus intéressant de pouvoir rider même vieux, plutôt que rouler mécaniser jeune. C’est l’importance transitionnelle du soutien des mécaniques vers la capacité à soutenir les vieillesses, par exemple un déambulateur avec une interface numérique de soutien, avec des matériaux légers et un processeur cinématique.
Grosso modo, naturellement utiliser les crandberies pour le sport, et, mieux vaudrait employer les animaux plutôt que les moteurs pour s’amuser. Imaginez en 1800, qu’un usage des machines fût privilégié à la production agricole ou industrielle tandis que les fruits des fruits de cette fruitière fruiticole pouvaient nourrir les sportifs de tout âge, propulsant l’avenir de la société vers une boucle idéaliste d’harmonie entre les êtres humains, les machines, les animaux, encore d’autres machines, et enfin, les végétaux de toute taille. C’est quoi l’idée ? L’antiquité, légende d’Hannibal traversant les Alpes à dos d’éléphant, était un mammouth laineux des steps… Qui remorqua aussi, peut-être, un traineau de fret international chargé d’oranges Marocaines séchées ?
Loyauté
Complètement remettre en question son comportement, ses choix, ses bonnes manières, son discours, n’est pas aisé. Le cosmopolitisme ou la diplomatie des sports de glisses, c’est une opportunité de rencontre, à Tarifa, au Grossglockner, à la superette du coin. Nous plonger dans ces paysages relationnels internationaux, abouti parfois à des incompréhensions pouvant être critiques tant les cultures sont, seraient étrangères l’une de l’autre, si l’on projette free-ride. On est speedé, la fenêtre est brève, le budget est mince. En engageant sa life, erreur peut tuer. Un réglage, un tarif, un coup d’oeil… Essentiels ; franchise, vérité, honnêteté, très peu de place pour autre chose vitale. Le sens de cette communauté : Certains se reconnaissent dans ces voyages réguliers, déplacements exceptionnel, mouvement événementiel, d’autres ; hésitation, omission, dédain, dissimulation, hypocrisie, fourberie, mensonge, dénigrement, moquerie, flagornerie, manipulation, trahison, malveillance, conduisent au drame, direct, ou avec délai certain. Alors ! Promo littéraire ou règlement de leçon. Rien d’autre qu’une définition moderne et actuelle de ce mot en désuétude, bien bloggué ? Le making-off de cet article « tendance » sera disponible sur demande et gratuitement, à l’adresse Internet de ce blog, pour le skateur crade comme Tonton Vincent, ou, pour le skieur élégant comme le prince William Windsor..
Respect
Il est remarquable lorsque vous vous rendez en station pour pratiquer le ski de trouver un ensemble de lois, qui régissent la pratique du ski alpin. En effet, la montagne appartient à ceux qui s’achètent un petit morceau de rêve enneigé, et nul n’étant censé ignorer la loi, je sais ce post est plutôt rébarbatif, mais c’est comme ça, les décrets, les arrêtés, les lois, existent et figurent bel et bien au panneau de l’accueil des caisses de nombreuses stations de sports d’hiver. Alors qu’en est il ? La fuite en avant des pratiquants qui recherchent tous un ailleurs et un idéal, nourrirait elle l’indifférence provoquant ainsi des accidents en cascade ? Il paraîtrait que l’hôpital de Grenoble a été surchargé dernièrement à cause d’un trop grand nombre de blessures dans les stations environnantes. Comment rester sain et sauf en montagne, montagne qui reste un milieu dangereux évidemment ? Et bien, ma proposition réside dans la simplicité, tout bonnement rencontrer les autres pratiquants, et non pas se murer dans l’indifférence des personnes présentes également. C’est con je sais, mais cela reste une évidence, se sociabiliser pour ne pas subir ensuite la législation. L’échange reste la base. À bon entendeur, bon ski à toutes et à tous…
free-ride Death fest
La fête des morts, la toussaint, l’automne, cette belle saison… Il faut bien le reconnaître, nous n’avons pas connu de discipline sportive donnant autant de décès depuis peut être la création de l’aéronautique ou les prémices de l’automobile. Les sports free ride, ont vu hélas, mourir un grand nombre des nôtres, de manière tantôt spectaculaire, tantôt ridicule. C’est là, la marque des sports extrêmes, ils sont mortels. À vouloir frôler l’exploit, on trouve le repos éternel. Pour ma part, je ne sais pas si poursuivre cette pratique sportive ne va pas m’achever d’une tout autre manière. On dit que le ridicule ne tue pas, mais parfois il file la honte. Toujours est il que j’arpente ce cimetière pour ne pas énumérer la liste des sportifs à tout jamais au firmament des athlètes. J’en ai connus aujourd’hui disparus. Alors je leur rend hommage, gardant ma planche pour continuer cette exploration. Et puis on ne sait jamais, je ne suis pas à l’abri d’un accident. Enfin, ceci n’a rien d’une pensée suicidaire, juste une conscience du danger, certes maîtrisé. Et la vie continue, alors je reprendrai bien une petite descente…
ça part en free ride
Presque des mémoires, ou du moins inspiré par un très grand nombre de récits, ce livre est une succession de chapitres courts, facile à lire il est fait pour s’empoigner comme on empoigne une planche de skate et prendre tout de suite du plaisir avec. Exercice racoleur me direz vous ? Peut être, cependant, durant ces 20 ans, j’ai tout de même écumé les spots de glisse, que ce soit au sommet de montagnes, sur les plages de sable fin ou dans le cœur des villes… Avec de vraies tranches de vie, restait à évoquer le travail, la famille, l’amour… Une littérature légère me direz vous ? Chercher partout la meilleure glisse est déjà un mythe contemporain, alors entre romancer la réalité ou une réalité romanesque, il n’y a qu’un pas que j’ai franchi dans ce livre… Et puis il y a tous ces attachés de presse qui vous demande de faire le storytelling de votre vie, comme si il était nécessaire de se conformer dans la norme pour être exposé par les journalistes… Ne courant pas après un star système quelconque, je ne cracherais pas sur une poignée d’euros non plus… Et les deux ne sont pas liés, de toute manière… Alors autant rester moi même et savourer mon parcours déjà hors norme à Besançon, j’en ai conscience, et mon travail littéraire ne l’est pas moins… Son but : transmettre mon expérience et tenter de faire évoluer le système, bouger les choses, faire reconnaître le non sens des sportifs du dimanche qui utilisent leur voiture électrique pour aller courir à 5 km de chez eux… Ce livre est aussi un ouvrage pour ceux qui ne lisent jamais parce que la littérature politiquement correct les ennuient… Et pour les lecteurs assidus, entrer de plein fouet dans un parcours de vie authentique n’est pas anodin, pour les curieux sur mon compte, ils se régaleront. D’autre part, les vrais stars de ce livre sont Chamonix et Biarritz… Ensuite il y a l’audace du sport extrême, pas si extrême que ça puisque c’est plutôt le transfert des prises de risques des temps anciens, aux métiers risqués aujourd’hui sécurisés : Par exemple les paysans d’autrefois qui prenaient tous les risques avec les animaux, les anciens tracteurs, les vieux savoir-faire, un peu comme l’épopée de l’alpinisme ou des régates en mer… Nos aïeux prenaient beaucoup de risques pour travailler. Aujourd’hui il est notable de remarquer que l’on prend ces risques pour le plaisir, car l’individu à progressé dans ses aptitudes. Dans sa quête d’absolu ? Malheureusement pour mes amis politisés, ça part en free ride n’est ni de droite ni de gauche… Un livre sur la glisse et se mythe du sportif de l’extrême, rejoint par une littérature de l’extrême ? Prôner l’équité sportive et l’absence d’adversaire est déjà un ultralibéralisme de contre sens… Et d’un point de vue religieux on pourrait comparer la planche de surf à la croix Christique, comme un fardeau rédempteur de miséricordes…

Explorateur
Quel pied d’être un précurseur, un explorateur ou un avant gardiste, un marginal, dans le bon sens du terme… Défricher nos potentiels de glisse urbaine avec la freeboard est possible grâce à cette invention toute neuve datant de la fin des années 90… Acquise en 2005, j’ai pu réaliser avec bon nombre de kilomètre en glisse tout en respectant l’environnement… Et c’est aussi nouveau de pouvoir relater tout cela grâce à Internet… L’exploration technique et environnementale pousse à découvrir de nouveau champs insoupçonnés de nos sports habituels… Le jour comme la nuit, à des endroits choisis, il est possible de s’aventurer sur des routes ouvertes en bonne intelligence avec les autres usagers de la route, pour s’épanouir sportivement dans le domaine de la glisse urbaine, proche parent du snowboard et du surf océanique… Il faut un tempérament créatif pour pouvoir s’accomplir personnellement dans un domaine qui reste discret et marginal, mais qui à pourtant tellement à offrir de plaisir… Je le répète tel un leitmotiv, comme un vrai touriste à Courchevel ou à Bidart mais au détour d’un boulevard ou d’une rue symboliquement chargée de sens pour pouvoir prendre un max de plaisir…
150eme Post !
Cela s’arrose non ? Pas certain… Enfin pour divertir il n’y a pas de problèmes, j’ai de la ressource pour cela… J’espère que ce blog vous apporte un vent de fraîcheur et de liberté pour que vous puissiez vous forger votre propre expérience de free-ride à partir de mes recherches et travaux, ce qui ne sera pas inutile d’après moi car mon parcours dans le roller et le skate de freebord reste unique dans la région, malheureusement, je suis contraint de faire ce constat, bon ou mauvais… Alors autant garder le bon coté des choses, voir mon expérience de surfeur urbain, snowboarding the street, comme un témoignage d’une époque, offert à votre curiosité puisque de toute façon je pratique dans l’espace public au regard de tous… Comme un surfeur à Guéthary ou un skieur à Courchevel… Cependant, combien de temps vais je encore pratiquer ? C’est une bonne question… Bon ride à tous !

La contre-culture
Difficile d’échapper à cette notion d’opposition à la culture dominante… Cependant, lorsque la subversion devient la règle, les courants s’inversent et la quête de sens est veine comme l’hypocrisie règne. La mauvaise presse du skate, c’est aussi le début de l’indépendance, oui mon gars, tu deviens un adulte, et le besoin de se confronter à des trucs d’adulte, comme l’alcool ou la marijuana qui demeurent des drogues douces à consommer avec modération… Mais ça devient lourd je crois… Comme si contrer une culture était nécessaire, comme si l’ignorance ne suffisait plus… A moins que le sens de contre, signifie l’opposition, alors, là, oui, en opposition à la culture dominante…

La réalité du free-ride
Il faut bien l’admettre, les médias nous abreuvent du mythique rêve du free-ride, les skieurs au paradis, les surfeurs toujours sur des vagues splendides, les skateboardeurs au firmament des envolées les plus folles et c’est bien normal car l’individu recherche l’idéal. Certes, mais lorsque l’on s’aventure, personnellement, c’est toujours une toute autre histoire. Prenons l’exemple des sports d’hiver, comme ne le titre pas cet article du blog. Des files d’attentes interminables, partout. En voiture, aux guichets, aux remontées mécaniques, et même sur les pistes aux endroits qui bouchonnent. Une vraie dinguerie. Ensuite, il y a forcément des choses qui ne vont pas. J’entend par là, des skis trop lourds, des conditions météos pourries, une panne au télésiège, le restaurant qui n’a plus de café, etc… C’est donc toujours en quête d’un idéal, d’un rêve construit de toute pièces, d’une image élaborée pour hypnotiser les masses populaires que je vais moi aussi me rendre cet hiver en station, pour tenter de vivre cette vie. Et pour une somme modique. Je suis bien loin de la luge de mon enfance dans le verger du village, tradition à l’origine de ce comportement sportif hivernal. Hélas.
Une glisse libre
C’est arrivé dans vos rayons, après des années d’efforts intenses pour parvenir à un résultat littéraire satisfaisant l’expression du free-ride à l’écrit, et surtout la compréhension d’un éditeur qui perçoive la portée sociétale du livre, « une glisse libre » est disponible en librairie ! Beaucoup de plaisir à l’écrire donc j’imagine et j’espère que vous prendrez autant de plaisir à le lire… Un bouquin que j’ai voulu délibérément cool, pas de prise de tête, la vérité toute nue, un recueil et non pas des mémoires, mais une poésie légère, et non pas chiante, un ensemble que vous pouvez parcourir de A à Z ou simplement en survol ou hasard de vos envies pour partager ce qu’est le free-ride, libre de toute contrainte, avec la ringardise parfois, mais aussi des moments de grâce, subissant une marginalité sportive, mais jouissant d’un terrain de jeu totalement infini… Bref « toujours autant de choses à dire mais si peu de temps pour lire »… Comme le disait Jean d’Ormesson…
Qu’est ce qu’un rideur
Un rideur, qu’est-ce que c’est ? Un touriste, un chargeur, traine savate, jibber, rouleur du dimanche, base-jumper, frimeur de salle de bain, top-model, minet des bac à sable, Eddy Aikau, tartine à monoï, spécialiste du hors-piste, nanti du sport pro, cultifié de sa jeunesse, chanteur d’opérette de la glisse, crispé des fortes pentes, cascadeur, bourgeois de la Rtt, privilégié de l’emploi, masturbateur de cerveau, suicidaire du quotidien, mannequin à fitness, back-flippeur de l’espace, crooner d’histoires, maçon du vide, dormeur à rider debout, poète de la glisse, cuisinier à mythomanie, adepte du sado masochisme, waterman, spécialiste des salles d’attente, technicien de l’enfer, machine à émotion, castor junior, rédacteur de narration sportive, feignasse de pistes, maître nageur de verre d’eau, vantard de comptoir, humble voltigeur, casse-couille man, tournicoteur d’idée, créatif de son propre compte en banque, voyageur moderne, polyglotte international d’anglais, chef de partie des glissages, candidat au décès, pisteur de dâmes, dameur de piste, pameur de diste, disteur de pâme, crouillot de minuit, adepte de la météo, adrénaline addict, chantre de la jeunesse, icare du cash-flow, Kurt Cobain des jam sessions, oracle du déplacement, noyé de la goutte d’eau qui fait déborder le vase, pape des marques à sponsors, chercheur en médecine, collecteur de contraventions, nageur d’eau douce, libre styleur, cavalier de l’impossible, guide du banal, skieur, skateur, surfeur, bmxeur, un être Humain moderne…
Discrète performance en Freeboard
Lorsque je regarde en arrière, j’ai la chance d’avoir pu un jour descendre cette route en intégrale, il faisait beau, c’était un jour banal, et après avoir augmenté ma zone de confort de tronçons en tronçons, j’ai finalement réuni l’ensemble sur un seul segment. Depuis la porte St Etienne, jusqu’à la place Victor Hugo. Une putain de perf’ dont je reste encore humble aujourd’hui devant la difficulté à la reproduire. Enfin, c’était il y a longtemps, automne 2014…
Extrême
On a tous eu ces instants de gloire, ces moments flamboyants, ces heures magiques et invraisemblables qui bouleversent… Alors comme je le disais à un ami il y a peu, j’ai horreur de ce terme Extrême… Né dans le courant des années 80, flirter avec la mort reste une teneur prégnante de cette notion. Pourquoi aller chercher à se faire tuer dans le but de pouvoir survivre ? J’ai une sainte aversion contre cette idée. La vie, chaque instant, est perpétuellement intense, réel, heureux, simple, dense… Il n’est pas nécessaire d’en rajouter, comme le disait une célèbre publicité pour le café. Sinon, des fans de l’extrême, des jusqu’au-boutistes, des suicidaires qui ont réussis, il y en a plein les cimetières. Tenez par exemple, rien que les morts de la circulation routière… L’automobile c’est fantastique, mais c’est aussi extrême pour un être humain rouler à 130 km/h sur une autoroute…
La route du free ride
Paradoxe, se déplacer pour aller se déplacer. C’est étonnant mais c’est la dure réalité du free ride, vous engagez des moyens de déplacement pour rejoindre des spots de ski, de surf, ou vous allez vous engager dans un déplacement. Gibus de Soultrait le souligne dans son essai l’Opportunité du mouvement, c’est une chance de pouvoir prendre la route pour aller glisser. Mais, ne serait-ce pas le comble de notre condition de free rideur ? Quoi qu’il en soit, nous ne sommes plus à ça près, ce qui veut dire qu’on a fait tellement de choses incohérentes au 21eme siècle. Personnellement, je privilégie le voyage intelligent, pour travailler là où je vais. C’est toujours plus agréable d’avoir une bonne raison de se déplacer. Parce qu’après tout, qu’allons-nous chercher si loin ? Le bonheur ?
Q u A n D . . .
Quand tu trouve une route neuve
Quand tu n’as pas ridé depuis quelque temps…
Quand tu pars pour une session…
Quand tu bande sous la douche…
Quand tu te fais couper la parole par ton chef…
Quand tu vois une étoile filante en pensant à ta compagne…
Quand tu décapsule une red-bull…
Quand tu rate ton baccalauréat…
Quand la roue éclate à 58 km/h
Quand la grève t’invite à prendre ta board…
Quand tu te fais couper la parole par ton père…
Quand le Dj envoi l’infrabasse…
Quand elle te caresse ton plexus en murmurant…
Quand tu lâche un bon gap bien costal…
Quand ça parle pour ne rien dire ; bien, oui bien, et toi bien…
Quand on déconne en tempo…
Quand je zappe en vain pour trouver un prog valable en télé…
Quand j’écrivais une glisse libre…
Quand on arrive bosser…
Quand je quitte le boulot…
Quand la police…
Quand je paye ma tournée d’apéro…
Quand les sponsors ne te répondent pas…
Quand la vie est belle, ou qu’elle est dure, ou qu’on s’en fout…
Quand tu t’éclate sur le bitume du skate park devant tes potes…
Quand les prud’hommes te convoquent pour faute grave…
Quand Quand french Quand Quand
Quand tu termine ta session de fitness et de musculation…
Quand tu insère ta carte de crédit dans le bank-o-mat…
Quand on te sert au restaurant et que le plat ne va pas…
Quand tu continue de progresser…
Quand tu goûte une bière en demi au verre bien servi avec mousse…
Quand tu blog gratuitement…
Quand ça déconne grave pour parler pataphysique à Boris Vian…
Quand tu n’as plus une thune…
Quand tu repars rider…
Quand ta meuf dis : « t’es bizarre »
Quand c’est fini…
Quand tu ride sur des pavés…
Rue sâle
Souvent, les gens abandonnent des objets dans les rues sans utiliser les poubelles. Je le vois à Besançon, c’est assez étrange. Des emballages vides, ça et là, des canettes cassées en bringue, des paquets de clopes, et des objets tous plus curieux les uns que les autres. So many people forgot the use of a rubbish bin instead of a smart behaviour… Erläuterungen : Schlecht arbeit. Un viel emballage « on the ground » ce n’est pas un SMS d’un ami, an old packaging isn’t a message from a friend, ein lebbensmittel pack is nicht post geschrift… Le plaisir de trasher, non mais vraiment TRASHER une rue en vrai, ça serait un vrai exutoir pour les frustrés de la poubelle, enfin, tout laisser crade, et ne pas nettoyer, voir même la souiller volontairement cette rue, comme lors d’un festival. A kind of kult ? Prière de ne rien jeter sur la voie publique, sauf les rideurs… Surf rider foundation, Mountain rider foundation, Police municipale ? Pour réprimander les pollueurs ? Un beau film de free-ride urbain, cela devrait être propre normalement… Alors comme j’ai le multipoche et que les poubelles ne sont pas loin…
DC Shoes
District Central
Dwell Cinema
Decision Community
Delice Cry
Daniel Christophe
Dance Crimes
Devil Chase
Drive Carefully
Drone Controled
Denver Colorado
Deutch Cars
Discretion Chest
Downhill Curves
Distribution Coins
Desired Chin
Distillation Cuts
Delivery Catch
Direction Cast
Deepness Comma
Dirty Caracters
Downhill Chattanooga
Destiny’s Child
Drools Clothings
Delta Charly
Brotherhood, fraternité, keine kindergarten…
With my young brother Christophe, around the age of 8 or 10 years old of farmersons, we were waking up around 7h30 each days of the usual weekly primary school ; having breakfirst although ourself walk to it. One morning of winter, seeing the covering of a snowy ice on the ground, I advice my brother about a quick free-ride with luging on, instead of reaching the teacheress late arrival…
C’est cette proportion juvénile à nous combattre moi et mon frère, qui était totalement dangereuse pour nous deux. Le village étant en pente, nos deux skateboards nous élançaient en descente, sans bien savoir comment freiner lorsque la vitesse augmentait puisque nous conduisions des tracteurs et de vélos équipés de freins…
Und was ist Beachbro fransozicher free-ride und free-style magazine schriftstellung ?
La littérature de la glisse
C’est assez saisissant de trouver autant d’émotions dans la littérature avec des identités différentes… Autant il sera possible de s’épanouir à l’écrit, autant les déceptions jalonnent votre parcours dans le monde de l’édition. La possibilité d’exprimer toute la liberté du free-ride sur une page blanche et sans commune mesure aussi vaste que l’est la pratique elle-même. Puiser dans la richesse du langage est une source de connaissance infinie, vu le plaisir ressenti à cultiver sa propre érudition, cultiver sa souplesse, explorer son environnement, explorer ses réflexions. La boucle est ainsi bouclée, l’histoire est belle ! Certes, il demeure une ombre au tableau, les risques de chutes ? Et bien à l’écrit aussi, être incompris demeure un danger pour cet acte. (Danger inoffensif). Ensuite, je n’ai aucunement la prétention d’être un leader, et même, j’espère sincèrement que bon nombre de free-rideurs feront la même chose que moi, s’emparer de l’écrit pour influer sévèrement sur nos modes de vies, nos manières de penser… Comme la révolution industrielle permis au 19 siècle à tant de théoriciens, romantiques, scientifiques et poètes, de développer la littérature de masse, je crois que la multiplicité des modes de glisse nous offrait cette richesse unique dans l’histoire de l’écrit, prendre le pouvoir, tous, pour évoluer délibérément comme cette discipline l’engendre chez chaque rideur… (texte approximativement datant de l’hiver 2012)
The Internet rise in free-ride
Here is a simple track to ride with Irish friends « Shum and John » and the question of the increasing of hardness : I may try to jump the grass gap, in this video, but I’m not interested in… They asking themself : Why don’t he reach more spectacular ? Some people always wanna doin’it harder ? As hackers in computing prog, some of us always want to reach a bigger challenge… But there is hackers with black-hat, hackers white-hat : the legal, the krooked… « The defi, and the passion » Daniel Ladurner vorladung vieleicht
Avec une simple envie de free-ride avec Shum et John qui me filment gracieusement, la question de la surenchère des prises de risques… Certains veulent toujours prendre plus de risque, ou réaliser toujours de plus forte prouesses… C’est mortel, comme dans Point Break 1991… Cependant, les pirates informatiques ont aussi parfois cette philosophie de toujours dépasser ces capacités pour tenter de nouvelles perf dans la vie numérique, la surenchère mathématique d’Internet… Et qui dit : pirates d’ordinateur, dit Police du web !
Achtung für klitschig ! Es ist adrenaline addict für free-ride und computing arbeit, mit richtigkorn oder falsch… Etik bleiben !
B U K O L I K
Vidéo affligeante de petits « goodies » sympa, du célèbre et confidentiel, ou l’inverse, confidentiel et célèbre « B U K O L I C festival » ou votre humble serviteur note un lien important, entre le funiculaire Suisse, et celui de Besançon… sans oublier le tramway Lausannois qui a trouvé son tunnel de métro… Alors trois lieux où la descente urbaine s’offre d’extraordinaire moments inutiles, tout comme en ski ou en surf, (au dires supposés de certains footballeurs…) Donc, une route, des descentes, des remontes pentes, Bregille et ces résidences, les sanatoriums, avec les riverains qui aimeraient prendre ce funiculaire, et les skateboardeurs et patineurs qui pourront tranquillement aller en ville jusqu’à la dernière remontée du soir… Mais bon, ce ne sera plus freedownhill et là, comme ne me l’avait pas dis un ami Lausannois « je saurai freiner comme un Valaisan quand j’arrêterai de remonter la pente à pied. » Le clic-clac de la box… précision horlogère fatale ; cette pastille vidéo n’est pas filmée au MAD.
Là larme
Un truc avec le skateboard américain, c’est cette propension à aller repousser ses limites, au delà du raisonnable, un peu comme si on te braquait un flingue sur la tempe en te disant « maintenant tu saute ou on tire »… Parce que là bas, les américains ont le port d’arme, qui n’existe pas en France de manière aussi culturellement répendue. Donc peut être un lien, dans cette culture du « death or glory » comme le chante certain groupe de rock Américain… Moi personnellement je reste un doux poète de la glisse, à côté de ce dont ces barjos sont capables de faire…
Et oui, le skate peut être une arme que tu retourne contre toi…
Le congourt
le prix de la meilleur taule free-ride…
Edmond Huot de Goncourt, né à Nancy en 1822 fût peintre avec son frère puis écrivain naturaliste (Madame Gervaisais en 1869) évoluant vers l’impressionnisme raffiné (autrement dit ; il vieillissait confortablement) il créa avec un cercle d’amis, dans son hôtel d’Anteuil, l’académie Goncourt en 1896. Académie qui décerne depuis 1903 le prix le plus recherché des jeunes écrivains. Prix décerné après un gueuleton, un banquet, une grosse bouffe, un bon restaurant, chez Drouant à Paris. Coïncidence amusante, le Touring Club de France, crée en 1890 en banlieue Parisienne, promouvait, promotionnait, le vélocipède. Alors, jadis, les sanatoriums jalonnant les villas et résidences de notre beau pays comme autant de lieu ombragés et aérés idéaux pour la lecture et le repos après quelques kilomètres de randonnée cycliste. Votre bloggueur fidèle, supposerait ici que le Goncourt serait en fait un avertissement aux impétueux et euphoriques sportifs cinématiques capables de prouesses mais aussi de gadin mémorable. En est la preuve, l’attribution du prix après un dîner savoureux d’hospitalité, un peu comme un plateau repas dans une chambre en traumatologie. (bisou mamie Denise !) D’où cette erreur voulue, le Con-Gourt. J’en ai moi-même quelques exemplaire de portes (chute) prisent particulièrement vite, en roller, ski, ou surtout en surf d’ailleurs où est la porte pour aller surfer ?
(Citation de monsieur Fréderic Begbeider datant de printemps 2002 sur une émission du cable perdue tard dans la nuit ou les littéraires sont souvent seuls…)
free ride et politik
Vraisemblablement, l’action de glisse n’a rien à voir avec le monde politique. D’ailleurs, plutôt que verser dans des sempiternelles querelles d’égaux ou conflits d’intérêts dans des joutes verbales qui n’en finissent jamais parce que tout le monde à raison vu de sa fenêtre, STOP : retour aux responsabilités et prendre en compte l’impact des nouvelles technos sur les gestions de collectivités devrait nous conduire à gérer l’administration publique de manière différentes : Hypothétiquement, une CORTANA virtuelle pourrait prendre la place des élus de chaque mandat, grâce au déploiement du STIG par exemple… Reste ensuite à considérer nos vies respectives dans l’amélioration de la qualité des gestions patrimoniales individuelles privées, publiques, puis professionnelles privées, puis encore une fois publiques… D’ailleurs comme le disait Thierry Donard dans la nuit de la glisse 1998 ; « les skateurs, ont envahis le cœur des villes, et les politiciens ne sont pas près de contrôler leurs mouvements… » Et pour le vote, allons y en roller, ou en skate ?
L’histoire de la glisse
Au travers les âges, je suppose que l’hominidé ne glissait jamais. Il prenait en main des silex, des fruits et des légumes, taillait les charognes pour dévorer la viande, et peut être qu’avec ce régime alimentaire, il ne glissait pas non plus ni aux chiottes, ni lors de sa reproduction. Bref, c’était la préhistoire. En Egypte, subsiste un hiéroglyphe prodigieux qui montre un dieux ailé affublé de plumes, ce qui signifierait que pharaon aurait sans doute projeté d’emblée, le monde de la glisse à sa vocation ultime, le vol d’un l’être humain. Planer du sommet d’une pyramide avec des ailes d’osier et de plume ? Pourquoi ne pas le supposer ? On ne sait. Alors, depuis les égyptiens, tout proche de l’Europe, tout était dit il y a environ dix mille ans. Ensuite, l’invention de la roue, les Perses, les Grecs, les Romains, Léonard de Vinci. Encore les représentations de la glisse aérienne, avec des schémas techniques anticipatoires, alors que dans le même temps, les techniques de télémark et traineaux ou les embarcations maritimes voir même les charrues, glissaient déjà dans le fondement de l’humanité, ses voyages, son agriculture. Nonobstant, la royauté et les couloirs parquetés de la galerie des Glaces (et non pas des miroirs), eurent, d’après mes balbutiantes investigations, la découverte du patin à roulette et sa grisante propulsion, qui j’en convient, mélange à chaque petit dérapage intempestif, grâce et ridicule, ou bien, audace et étonnement. Ce n’est qu’au début du 20eme siècle, que les matériaux et les gains de croissance industrielle ont généré l’émergence de ce mouvement surnaturel pour l’homo-sapiens : Le ski, le surf, la charette proto-skateboard. Omniprésente, la glisse nous assaille. La carte de crédit dans le portefeuille, la main sur le volant, la plume sur la feuille de papier. Les femmes et les hommes ne purent se séparer ce cette émotion sensationnelle jusqu’à ma naissance, en 1975…
Ethique comptable et bon sens paysan
Trèves de galéjades, ici ce petit tableau comparatif démontre à quel point la formule 1 est éloignée du réel, éloignée des responsabilités environnementale, éloignée du quotidien, éloignée d’une éthique sportive noble… Pratiquant la glisse en véritable autodidacte, amateur éclairé, je ne saurai trouver dans cette pratique, pardon Charles Leclerc, un quelconque sens des responsabilités. Des sommes colossales d’argent « magique », des masses populaires évidées de tout raisonnement dans le rôle de spectateur, le culte de la jeunesse invariablement magnifié par des héros qui n’ont rien fait d’autre de leur vie et qui tentent de nous donner des leçons… Bref, rien de rien ne me plait dans ces pratiques sportives de très haut niveau dont le seul but serait d’être une élite inatteignable pour le commun des mortels… Pourquoi en faire des dieux vivants si c’est pour cultiver le sens de la feignantise avec des moteurs fantastiques ? Perso je remonte les pentes à pied et c’est très bien comme cela. J’ai des valeurs, moi.
La thermo sensibilité
Un peu comme Wim Hof et son traitement par grand froid, la thermo sensibilité est un aspect intéressant du free-ride, car nous affrontons des températures extrêmes, froid, ou chaud. Enfin, plutôt chaud à la vue du réchauffement climatique. Aussi, la pharmacie nous dote de nombreux produits à action thermique pour parer aux petits bobos du quotidien, de la même manière qu’il convient d’être équipé pour affronter les grands écarts de température. Crèmes solaire pour les grands chaud, équipement chaud pour les grands froids, tout cela paraît évident. Reste ici un détail, cette canette de Coke Life, série spéciale de Coca Cola sortie discrètement il y a environ dix ans. Coke Life, un peu osé comme nom ? Quoi, d’autre, difficile de penser que l’on pourrait boire un truc mortel…
Ici vous trouverez un gel cryo pour le repos après le sport et un gel warm up pour l’échauffement avant le sport. Parce que la thermique fait entièrement partie de la vie, physiologique de l’individu sportif. Je rajoute un détail, les lunettes et les bouchons d’oreilles, pour aller plus loin dans le domaine des perceptions…
Big rando, big Mac Do
French joke :
C’est Gibus de Soultrait, Joel de Rosnay et Jean Edgar l’Artigault qui sont en terrasse à Biarritz. ils prennent l’apéro tranquillement en parlant de ce mickey de l’outdoor qu’est Vincent Boucard. Là Gibus demande aux autres :
- Peut être qu’il refera le passage de la canopée sans casque…
Jean Edgar boit un coup de mousse. Joel de Rosnay ajoute :
- Il remontera peut être à Tignes faire un couloir en free-style !
Jean Edgar reboit un coup de mousse et demande :
- Il serait capable de tenter Bellara avec un Stand up Paddle de location…
Et là une serveuse arrive et dit :
- Le prochain truc extrême qu’il va tenter de faire, c’est d’essayer de me faire la bise sans bafouiller !
Proposition de concept grand public
Voilà, le concept est simple, il s’agit d’un concours d’élégance pour la pratique de la descente sur l’avenue Foch de la ville de Besançon. (ou une autre avenue en descente qui ferait l’affaire)… Prendre possession de la ville pour réaliser un événement de descente en milieu urbain, bloquer la circulation, et apporter un module sur le parcours… Ce serait une grande fête de la descente, et nous pourrions remonter la pente à pied, tranquillement… reste à savoir si mon idée marginale aura un écho auprès des pratiquants, auprès de la municipalité, auprès des habitants… Et là ça tourne au cauchemard, un tel événement demanderait une coordination à toute épreuve, capter les gars et les gonzesses du Mercuro Crew… Difficile à faire… Mais pourquoi pas proposer quelque chose de frais dans la région ?
Ultralibéralisme
Deux libéralismes s’opposent clairement. Celui de vos capacités personnelles, et celui de vos capacités économiques. Vous pouvez avoir les moyens de vous payer une session de surf sur Jaws à Hawaï mais être totalement incapable de la surfer correctement. Et inversement, je serai capable de skier en poudreuse en Alaska, après une dépose en hélico, mais je n’en ai pas le budget. C’est ce que j’appelle l’opposition de deux libéralismes, l’un de déterminisme économique, l’autre de déterminisme personnel. Et les deux sont tantôt en opposition, tantôt en réunion, alors pour être en parfaite symbiose avec sa carte de crédit, il faut savoir faire preuve d’entregent. Certaines choses sont gratuites, comme prendre son skate et partir en bas de chez soi, mais cela ne rapporte rien. Faites attention, acquérir des milliers de vues sur Youtube n’est pas acquis au premier venu.
Qu’est ce que la glisse ?
Vous n’aimez pas les surfeurs ? Skieurs et autres gredins publique passants, roulants, glissants devant vous ? Et bien, sachez que leur rapport à la glisse est déjà en vous. La glisse vous encercle, elle vous contamine, elle vous guète, elle vous épie et vous, vous l’ignoriez. Sans elle, votre quotidien serait extraordinairement différent. La glisse est partout. Elle se cache sur vous quand vous enfilez vos vêtements le matin ou lorsque vous vous savonnez sous la douche durant votre toilette. Elle est aussi infime que ce geste spécifique avec votre carte de crédit lorsque vous utiliser un distributeur de billet ou, alors, elle sera gigantesque quand un avion glissera sur l’air, tout comme un paquebot sur l’eau. Elle se cache, profondément tapie au coeur d’un moteur à explosion ou les pistons embiellés vont transformer l’énergie de combustion en mouvement rotatif grâce aux segments, glissant entre les pistons supports et les cylindres en alliage d’aluminium. Elle surgit, d’une puissance mal maîtrisée, une roue de votre véhicule patine, ou on l’utilise pour vider un chargement, on benne, vulgairement. Elle est encore là, dans tous ces mouvements mécaniques de puissance destinés aux engins de chantiers dotés par la puissance hydraulique de vérins coulissants, comme un trombone d’une fanfare, comme un archer de violoniste, comme une balle dans une canon de revolver. Une petite cuillère au fond d’un assiette à dessert ou un pinceau déposant une touche de bleu sur un tableau. Poétique et gracieuse, chaussés de patins sur la glace elle nous porte sur une tradition Ecossaise lointaine, ou à Saint Petersbourg, en silence et sans efforts, dans l’élégance et le sport. Voulue ou pourchassée, la glisse ne cesse d’être à nos cotés ; et sexuellement que se passera-t-il ?
25 ans plus tôt
25 ans plus tôt je termine mon service militaire, et je suis happé par la fougue de ma jeunesse et la liberté du travail d’un monde qui change avec l’arrivée d’Internet. Le ski, le roller et très vite le surf… Pas un grand intérêt pour le boulot, mais qu’est ce que je suis assidu au sport ! Les magazines de l’époque montrent le début des back-flips, qui deviennent en 5 ans, la nouvelle norme pour aujourd’hui être banal. Lorsque je regarde en arrière je pense être un vieux ringard aujourd’hui, pourtant, personne d’autre ne pratique comme je l’ai fait. Alors je continue, à ma manière, sans voltige, naturellement, mais avec beaucoup de glisse.
Posez vos doigts sur la marque de la photo

De nos jours, tout est mesuré, chronométré, volumisé, étalonné, toisé, estimé, jalonné, pesé, quantifié, qualifié, répertorié, archivé, comptabilisé, professionnalisé, étiqueté, dimensionné, fiscalisé, narré, protégé, code-barrisé, décrypté, légiféré, réglementé, structuré, prévisionné, cadré, cadastré, limité, nuancé, barré, scanné, emballé, filmé, codifié, palettisé, transporté, acheminé, normalisé, temporisé, casté, politisé, représenté, discourisé, analysé, économisé, interprété, manipulé, simplifié, éduqué, coaché, enseigné, marqueté, fixé, assuré, appréhendé, décliné, segmenté, cotisé, épargné, emprunté, compartimenté, extrapolé, interpellé, interpratiqué, gouverné, fluidifié, dirigé, orienté, rationalisé, complexifié, competitionné, monétisé, argentisé, spéculé, optimisé, transactionné, précisé, cadré, rentabilisé, expliqué, surencherisé, chroniqué, télévisé, médiatisé, sensualisé, suggestivé, dénudé, pornographié, déshabillé, facilité, rédactionné, potentialisé, cinématographié, interchangeabilisé, journalisé, accessibilisé, importé, exporté, marchandisé, proposé, inifugé, alarmisé, sécurisé, préparé, anticipé, stocké, répertorié, informatisé, hyperconnecté, logiciellisé, big-datasé, méthodisé, contractualisé, placé, fliqué, agencé, architecturisé, hypnotisé, adjectivé, masterisé, diagnostiqué, mécanisé, heureusement, il y a ce skate !
Aperçu littéraire en rapport avec la glisse
Il semblerait que le monde littéraire souffre d’une triste pénurie de lecteur, les preuves sont là, je l’ai constaté au salon du livre de Besançon « livres dans la boucle »… en effet, je crois qu’un bon nombre d’auteurs s’attachent à un travail politiquement correct qui lisse et dénature totalement les reliefs et caractères affirmés qui font nos identités, produisant au final un choix éditorial des plus banal. Le tout conduisant à une littérature globalement morne ou insipide, presque sans grand intérêt, c’est ce que l’on qualifierait aujourd’hui de roman populaire… Des auteurs qui ne parviennent pas à attirer l’intérêt du lectorat, puisqu’ils ont pactisés avec une littérature censée plaire à tous, et qui ne plaît in finé, à peu de lecteurs. C’est grosso modo mon ressentit de cette foire au livre… C’est aussi la raison pour laquelle j’ai écris « une glisse libre » et « ça part en free ride » alors posez ce blog et courrez lire un de mes livres !
Un skateur au café de Flore
Sortir de l’habitude, quitter la routine, oublier le quotidien pour se laver de toutes ces mornes médiocrités mécaniques qui jonchent les perpétuels recherches des uns et des autres, dans cette même ville, dans ce même quartier, de notre même génération. Se débarrasser des inévitables refus, se débarrasser des incontournables barrières. Déblayer le noyau familiale de ces caractères immuables, de ces relations sensibles toujours similaires. Rompre les attitudes fermées pour des motivations constamment les mêmes. Retrouver de la fraîcheur, de l’étonnement, de la nouveauté, une surprise, un horizon, une perspective positive, une ouverture rationnelle sur le monde, une proposition acceptable. Guérir de toutes les luttes muettes et intestines de nos gesticulations personnelles, effacer le sempiternelle rouage machinale d’un comportement prévisible, aboutir enfin à une lueur humaine, une sagesse vivante, un dialogue réel. Dépasser le stade du pouvoir d’achat, franchir le cap des potentiels trésoriers et vraiment incarner sa personnalité affranchie de mimétisme. Construire cette osmose entre l’action et la pensée, écrire encore que skater est juste l’audace et sa beauté. C’était mon intention en arrivant au café de Flore, métro Mabillon, Paris sixième, rêvant d’un instant suspendu hors du cauchemar ambiant. Souffler, respirer sur le boulevard St Germain, effleurer une légende, approcher le mythe. Retrouver un sentiment de sérénité cohérent entre quelques sessions de glisses et leur rédactions, humblement, simplement, vraiment. C’est ce que j’apportai à cet établissement comme tant de grands écrivains avaient apportés à mon identité. La terrasse, presque bondée à l’heure du thé, n’offrait que quelques places discrètes. Disponibles entre les rangs de clients serrés contre les tables rondes et les chaises d’une sorte de rotin, j’allai pouvoir m’installer. Envoûté par ce monde, l’escouade des serveurs m’accueillit solidement, à la mesure de la qualité du lieu. L’un d’eux me questionna sur mon envie, je lui dis souhaiter prendre un chocolat chaud, accompagné d’une unique pâtisserie. Il m’installa à une table ou deux sièges étaient vacants. J’avais un peu de chance, sans avoir eu à patienter debout. Entre l’entrée de la salle principale sur la devanture, derrière la terrasse donnant sur la rue, j’étais en train de m’attabler dans la verrière, entouré par le passage des serveurs et une table de deux jeunes septuagénaires parfaitement élégants, presque aristocratiques. Tout autour, une fois assis confortablement, je notai la présence d’une élite de personnages parfaitement habillés, eux aussi, tout droit sorti d’un film de Woody Allen, lingés, distingués par une classe véritable, mieux qu’une érudition, une sagesse assurée. Un cosmopolitisme également souriant, donnait à partager un lieu peuplé par des esprits d’horizons très différents. Ma chemise blanche mal repassée n’était pas à la hauteur. Mais, dénué d’une quelconque honte inappropriée, je sorti mon manuscrit « une glisse libre » et le posa sur ma table sans manquer aux mondanités. Sans rougir, sans faillir, ni fier, ni anxieux. J’étais là, savourant un chocolat hors du commun, accompagné d’un mille feuille d’une recette rare et délicieuse. J’avais presque l’impression d’une même dangerosité qu’avant de partir surfer, avant de partir skier, avant de partir skater. Dangerosité à l’idée d’amorcer une conversation, érudite, argumenté ou philosophé. Je touchai presque un moment de bonheur, évitant ici ou là, quelques obstacles convenu d’une lutte des classes survenue. Mes deux voisins, avec qui je n’avais échangé qu’un modeste, mais indispensable mot prévenant de salutation, réveillèrent ma plénitude brutalement. Détruisant mon romantisme d’un travers indélicat, anéantissant ma distanciation fougueuse de toute mes glisses les plus redondantes, ruinant la beauté d’un repos que j’essayai de préserver, loin, très très loin du monde des brutes et des putes, malheureusement j’entendi l’un dire à son ami, tel un chien se mettant à aboyer, au sujet d’une autre cliente :
- Dis donc, et celle là, t’as vu si elle est bien carrossée…

