Cette ville est vraiment un paradis pour la glisse urbaine, non seulement son skatepark la Fièvre est un monument historique des sports extrêmes, mais l’urbanisme de cette capitale du canton de Vaud est unique en son genre. La topographie de la ville propose une marina, le port d’Ouchy comme lieu de rencontre des patineurs, pour ensuite utiliser le métro de cette station pour remonter quasiment jusqu’à Epalinges avec un seul ticket de métro. Vous pouvez alors pratiquer la descente en ville sur des routes d’une qualité Suisse ! Car non seulement la remontée mécanique du métro fonctionne comme dans une station de ski, mais les routes Suisses sont aussi d’une qualité invraisemblablement bonne pour les slides ! Seul bémol, le coût de la vie là bas, un peu plus cher qu’en France…
Catégorie : Sessions
Vibrations
La surface sur laquelle nous nous engageons donne toujours plus ou moins de vibrations, donnant une sensation plus agréable à mesure que la rugosité de la route s’estompe. Variable en fonction de la taille des roues également, l’attention et le sentiment de gêne apparaissent croissants avec une route vibrante. Le rendement chute drastiquement avec la rugosité. Engendrant davantage d’effort, la sollicitation est plus importante pour la concentration et l’effort. La texture de la route possède cette corrélation directe avec le plaisir que vous prenez, sur un billard, la vibration est quasi nulle. D’où cette proportion à chercher les meilleurs spots, le meilleur goudron pour évoluer avec ce sentiment de plaisir et de facilité. D’autre part, une route lisse rendra plus facile vos glissements de freinage, chose très différente sur une route chaotique, dépendant de la régularité de l’axe sur lequel vous roulez. Vous ressentirez ces vibrations jusque dans votre regard…
Paradoxal session
Les constructions routières et leurs infrastructures sont essentielles pour la pratique du Rollerblade en free-ride, autrement dit en liberté, sinon, évidemment, vous êtes dans un skatepark en plein free-style, autrement dit en recherche de style. Le clip joint ici est une zone commerciale de l’Est de la France, Vesoul City. Des voies larges, du goudron de très bonne qualité, de l’espace. Un spot de rêve me direz vous ? Pourquoi pas, toutefois, le magasin de sport que vous connaissez et reconnaitrez sur la vidéo, propose un rayon ski plus grand que le rayon roller ? Est ce que les montagnards vont vendre des patins à roulettes ? C’est assez dingue de constater que les référencements boutique vont à l’encontre même des logiques d’implantation. Le rêve est en vente libre, ces magasins sont davantage des agences de voyage, plutôt que des boutique de sport, excepté au rayon vélo. Et si vous poussez la porte d’une agence de voyage, le dépaysement va être sportif, avec des transports nombreux parfois en une simple semaine. Comme le dit Chicandier, « c’est ça mon analyse ». Bref, il reste toujours possible de pratiquer le roller sur ce spot magnifique…
Yin Yang
L’alternance du mouvement, en rollerblade, en surf de rue, donne perpétuellement la dualité dans notre propulsion. Cette dualité ; ces correspondances entre deux ensemble, se retrouve partie intégrante dans nos sessions :
Espace occupé / Espace libre = Trajectoire
Stress des usagers/ Décontraction du rideur = Engagement
Vitesse / Lenteur = Attitude
Assurance / Quitter la zone de confort = Risque
Bandelette nasale / Sans bandelette nasale = Physiologie
Les exemples sont nombreux pour cette université d’assimilation à sa propre évolution en environnement donné, par exemple sur le trajet conduisant au skatepark… Porter l’écarteur nasal pendant la session mais également après pour ne pas pénaliser la récupération, dans une optimisation physiologique entière. Ou comment trouver un plaisir dans la déplacement pratique, question cool par excellence… Trouver sa fluidité, quelque soit l’heure, pour englober cet ensemble de Yin Yang, comme le décrit Gerry Lopez dans son biopic perso : «accepter, intégrer, permettre, céder, nourrir, comprendre, aimer… »
Half slide
Le freinage en T, raclette, d’un pied passif trainant derrière votre premier patin roulant est un classique des débutants en roller, les bras bien écartés pour la balance du ralentissement progressif. Toutefois, même sûr, le freinage alternatif d’un seul pied peut devenir actif. Pour cela, il faut simplement fléchir (encore et toujours) vos appuis pour permettre l’avancée du pied choisi pour le half slide. Oui, la même chose, mais en freinage actif. Vous allez voir dans la vidéo ci dessous, une poussée brève mais nette, vers l’avant du pied au freinage. Opposé du pied au roulant, qui lui reste en retrait. Cette technique simple, permet de doser le frein en gérant son « toucher » de route. De cette manière, vous accéder à un pas propice aux célèbres « magic » ou freinage Canadien, le snow plow, chasse neige, les deux pieds en diag, pour s’assoir confortablement dans un frein manière tréteau. Cette voie recommandable pour le chemin du powerstop, full slide Lausannois, est une manière active, particulièrement importante pour l’avancée en confiance, et surtout, une glisse en mouvement choisi.
Conditions
Que ce soit à la neige, à la mer, ou en ville, les conditions d’engagement s’observent impérativement. Dans tous les cas, en omettant un détail, il se rappelle à vous dès le début de votre session. Même, une variable changeante, du fait du déplacement permettra de réévaluer la session durant son déroulement. L’humidité, le vent, la lumière, les vagues, la marée, les températures, la circulation, les autres sportifs rideurs, bref, autant de considérations à appréhender pour une bonne session. De la même manière, le spot, le relief, sa topographie, ses caractéristiques apprennent souvent pas mal de choses sur le déroulement de votre glisse. Les rochers à prendre en compte, les crevasses de la route, les présences de glace… Apprendre à connaître…
Connection link
Surf sur Internet ? Périmé ? Les multiples bases de données peuvent effectivement compliquer les transmissions d’infos, pour le sport free-ride, free-style. Vous trouverez dans cette pastille vidéo, un témoignage expliquant les liens d’une recherche de financement, d’une multiplication des bases de données, des dilutions de messages, des compréhensions, des vitesses d’acquisition, des études potentielles, des accessibilités, des consciences décrites, d’une structuration… Par le webmaster de ce site, de ce blog. Aussi, certains articles ou vidéos ne sont pas forcément très compréhensibles, ou explicites, il convient naturellement de laisser un commentaire, ou poster un email au management. Les explications seront livrées soit dans un prochain article, soit en réponse commentaire. Ici, Youtube et le compte youkounkounbluediamond sont utilisés en parallèle de ce blog et database, proposant des réflexions futures ou joindre les diffusions passées, avec votre propre connection. Enfin, les personnes ayant soutenu et aidé la réalisation de ces sujets auront peut être une surprise prochainement ! Encore merci à vous…
chau mar class hic
Le réchauffement climatique et la décroissance de l’énergie solaire… Ce sont deux directions opposées. Comme toute démarche RSE, responsabilité sociétale des entreprises, utiliser un véhicule routier pour de la route doit rester particulièrement rare dans le cadre de glissonomie éthlétique. Alors plusieurs infos dans ce documents, avec renfort vidéo. Comparaison entre le style speed, alternant recherche de vitesse en position quasi fœtale, et le freinage en gesticulation acrobatique. Et, le style free-board dont la cohésion reste en mode alpha très mobile, sûre. L’homme de Vitruve ? Prisonnier de son volant, libéré par l’entretien de ses roues. Un carré dans un cercle, l’homme en mouvement, en construction. Dans les deux cas, la destination est atteinte, boxe à l’arrivée du slide. (en cas de chute). Donc, faire preuve de discipline dans la technicité de n’importe quel engin à roulette est indispensable. Rappel routier, le bibi-bob en concurrence avec les trottinettes, réinvente la voiture sans moteur. Un objet hybride, assis, comme la street luge. Sans flexion genouillère, mais l’abdominalisme. Systématique, en commun, l’amorce du freinage, serait slalomée. Décrocher un slide brutal en transition extrême ne concerne pas les pratiquants présents ici en exemple vidéo. D’autres compréhensions à venir toujours sur le blog. Et d’ailleurs, cette langueur douce à à atteindre le glissement est un moment attendu, recherché, préparé, étudié, engagé lors de nombreux free-ride. Reste la question de ce terme Anglais, utiliser sa voiture seul pour rejoindre le spot est préjudiciable en carbone, mais fermer une route pour la sécurité relève d’une complexité logistique avérée. Pour la vitesse ? Les pressés aimeront les casques, les brushings stylés sont aussi décoiffant. Les spécialistes sauront démêler la cinquième saison à venir, entre chaud et froid.
Surf People
La réalité dépasse parfois la simple fiction, ici nous abordons un sujet cher aux locaux Basques et Landais, la surpopulation des plages par les hordes de surfeurs inexpérimentés… Le temps d’un week end, celui de pâques, je me téléporte comme un très grand nombre d’entre nous rêvant d’un idéal. Oui, ce mythe du surfeur heureux dans quelques déferlantes puissantes, doué de cette cinématique en glissement sur une eau iodée… Vendre du rêve fonctionne bien, visiblement dans cette vidéo, vous verrez qu’un grand nombre de clients ont cédés à l’appel de cette chimère ! Combien sont ils ? Je vous laisse le soin de compter. Plusieurs facteurs rentrent en compte dans ce phénomène semblable à la cohue des remontées mécaniques les samedi et dimanche d’affluence aux télésièges montagnards. Plage accessible, vagues raisonnable, synchronisation de la houle et du week end, tout est réuni pour que la foule se débatte dans une affluence record sur la côte des Basques, et sa célèbre villa Belza constate qu’il restera particulièrement compliqué de pouvoir surfer ce jour. Que faire ? Sortir de l’eau et repartir skater, certain de ne pas avoir d’encombrement sur un spot désert, ou s’obstiner et tenter de chopper quelques vaguelettes à ces homologues surfeurs mondains, quand les affluences au pic ressemblent plus à des réunions des surfeurs anonymes ? Alors je reste solidaire, nous sommes tous des surf peoples, des réfugiés migrants d’un monde tristes de boulots pénible vers une civilisation occidentale faite de plaisir et de bonheur, à la recherche de cet illusoire paradis un jour promis…
La piste, une machine ?
Depuis 30 ans, je parcours cette pente régulièrement les hivers dotés de neige, et je me sens comme chez moi dans cet environnement dont je connais les moindres recoins. C’est l’avantage de l’expérience, vous connaissez finalement la piste comme une machine de salle de sport. Première descente, franche en sortie du télésiège, replat, puis une deuxième bascule sympathique, suivie d’un long replat légérement descendant, avant d’engager le sous bois, et son aspiration progressive, pour déboucher sur l’enrochement et la partie la plus funky du tracé, avec un entonoire très sympa, puis bifurquer sur la gauche pour rejoindre le replat des remontées mécaniques. 3 minutes 30 et la descente est avalée sans effort. C’est un moyen de mesurer sa forme, dans la manière dont on aborde ce tracé inchangé durant les décénnies, pour évaluer ses aptitudes, sa technique, son souffle, bref, un révélateur ! Comme un ami que vous n’avez pas vu depuis longtemps qui évoquera les vieux souvenirs de jeunesse…
the best trick
Les afficionados du skate le savent, le best trick, la meilleure figure, est toujours plus d’actualité depuis que le skate est devenu une discipline olympique. Les concours de « best tricks » sont ou ont été fréquent, mais qu’en est-il de votre serviteur ? Et bien, pour ma part, en libre glisseur de mon état, pas de voltige, non, ce n’est pas pour moi, mais un clin d’œil, le flip de planche au dessus de la tête… Ce trick est venu de mon échauffement, immanquablement je fais tourner la planche dans mes mains pour garder les articulations chaudes et prompt à encaisser un choc au sol, et le flip de planche s’est imposé de lui même. Alors au dessus de la tête, c’est juste pour préserver un peu l’esprit de défi, mais surtout la créativité, car ce trick n’est pas très compliqué. Reste juste à garder l’imagination active, et ce n’est pas toujours une mince affaire… J’avais adressé cette pastille à Jonathan Politure pour Riding zone, je n’avais jamais vu personne le faire alors je lui ai proposé, mais il n’a pas donné suite, je la poste ici… Music courtuaesy used from Rachid Taha « Verité Verité »
Atelier frein
Exercice simple, apprendre à freiner en slide… Comme en ski, on ne peut pas s’arrêter net à la manière d’un véhicule. Perso, grâce à Lionel Cattier, Natan Lakonishok et mon analyse de ces styles en descente, j’ai découvert une méthode de glisse très progressive qui à fait ses preuves, le glissement alternatif. Sur les images que vous allez voir, il s’agit de faire glisser le patin intérieur dans une courbe, en attaque active de glissement. Le geste anticipe la raclette traditionnelle, pas le plat au fromage, mais le freinage par glissement passif, le pied en arrière. L’avantage de cette méthode est simple, c’est la voie du freinage canadien en slide complet, puisqu’il s’agit d’un slide actif. Sur ces images, à plat, vous noterez que je ne fais que glisser le pied intérieur et en fonction du ressenti, le freinage sera plus ou moins fort à l’appui. Méthode qui à fait ces preuves, encore faudrait il le rappeler, j’ai plus de vingt ans de roller dans les guiboles, et aucun accident grave, excepté quelques petits contacts au sol, ce qui est normal en roller. Et je n’aime pas me vanter, mais il faut bien reconnaître que l’expertise est là, accessible et humble devant la chute, puisque l’on me le fait remarquer… Sur ce, n’oubliez pas de trouver un spot au goudron lissse, c’est plus facile dans de bonnes conditions, je reviendrais sur cette question dans un post ultérieur… Allez bon ride à tous les soul surfeurs, ce n’est pas parce que l’on est en hiver que les routes ne sont pas sèches pour le downhill !
rando populaire
Et bien il est bon de perpétuer cette tradition des rendez vous de début de week end, en été, pour nous retrouver entre aficionados de la roulette afin de pratiquer pour une balade populaire en ville… Seulement, quelques détails heurtent ma sensibilité et mon libre arbitre… Nous arrivâmes à trois, pour rejoindre le collectif. D’emblée le président de l’ASEB, « génératrice du mouvement roller » nous averti, « vous ne pourrez pas faire la rando, vous ne portez pas de casque. » « la rando est déclarée en préfecture » très bien… Mais pour quelle raison le casque serait obligatoire alors que cet accessoire ? Il ne l’est pas pour les adultes réglementairement et pour les vélos, par exemple. D’autre part, vous n’êtes pas sans savoir que je porte une grande attention à la sécurité active et j’accepte volontiers de porter un casque lors d’événements dangereux, comme les compétitions ou certains free-ride… En cohérence avec mon évolution. Mais pour une simple balade, franchement, les protèges poignets obligatoires serait plus pertinent. Alors, rando déclarée au préfet, ok, mais de quel droit un président d’association décide-t-il d’une législation systématique, excluant de facto mes amis et moi du mouvement roller ? Il n’y a déjà pas beaucoup de monde à cette réunion, alors si en plus le mouvement impose des protections inutiles au libre arbitre de chacun… Et au contraire, les enfants qui participent à cette « balade » portent bien le casque, (et c’est normal) mais eux finissent sur les genoux à moulte reprise, exténués d’un trajet de 15 km ou plus, tombant et finissant dégoûtés pour longtemps du rollerskate. Je le constate presque à chaque fois… Certes il bon de perpétuer cette tradition, mais faire preuve d’ouverture d’esprit tout en restant raisonnable serait de bon augure pour la vie mondaine du roller Bisontin non ? Vie mondaine du roller indispensable à la société des sports de glisse urbaine… C’est tellement cool de se retrouver en groupe pour patiner pourquoi faut il encore exclure des pratiquants avec des règles tombées de nul part, voir fausses… Perso, je ne crois pas que le casque systématique soit une solution, je l’ai prouvé à d’innombrables reprises, tombant sur les mains et les genoux. Mes chutes ça sert aussi à ça… Et si l’ASEB exige (en la personne de son préz’) le casque, ne serait-ce pas parce qu’elle manque de confiance en elle ? Pas de confiance, pas d’épanouissement, et porter un casque lorsqu’on a rien dans la tête s’avère inutile… LOL !
2 Salles 2 Ambiances
Le domaine de Métabief c’est un peu ça durant cet hiver avec le Covid ; 2 salles 2 ambiances… D’un coté Piquemiette, pistes non travaillées, petits glaciers formés par les canons à neige servant de kick aux voltigeurs les plus marbrés… De l’autre des pistes travaillées, des touristes en grand nombre, des randonneurs en baskets, marchant sur le bord des pistes… Bref un coté montagne, et un coté parc d’attraction… J’étais monté comme lors de ma première session, en snowblade, l’objet en forme ski court. Sac à dos, chaussures de skis, snowblade et baskets crantées suffisent pour la randonnée coté Métabief. En effet le snowblade me sert de baton et ça passe crème… Enfin, juste un bémol coté Piquemiette, l’usure de la montée à la force du jarret impose d’être plus vigilant en descendant, ce n’est pas le même sport qu’avec les remontées mécaniques, c’est certain. A ma grande surprise, j’étais totalement seul sur Piquemiette, avec les traces de Chamois et de Lynx… La fraîcheur délicieuse et l’effort long de la montée à pied… Puis la bourre d’une grosse adrénaline en redescendant avec les guiboles rincées… Vraiment le ski de rando n’est pas un sport facile…
night session
Cette séquence est un extrait de ce qui se passe la nuit sur certaines avenues… Pendant que vous dormez ou que vous essayez de trouver le sommeil. Avec mon travail, j’ai souvent des décalages dans mon sommeil, ce qui m’amène à me réveiller tôt ou m’endormir tard. Et par conséquent, je profite de l’abandon nocturne des avenues de la ville de Besançon pour m’épanouir personnellement dans la pente, laissée quasiment vierge de toute voiture… C’est toujours un vrai délice que de profiter de ce moment de solitude pour s’adonner à la glisse urbaine, en toute discretion. Et puis il faut bien admettre que cet usage de la route est une vrai révolution dans le domaine des sports de glisse. Si après tout on surf des grosses vagues, on skie des pentes neigeuses, on peut aussi skater des routes du quotidien, à condition évidemment de respecter le code de la route.
Half pipe
C’est l’arène immanquable du roller et du skate, le half pipe… En France on est plutôt mal équipé pour ce genre de rampe, il n’y en a pas beaucoup, du coup il faut se taper des bornes pour la trouver la rampe. Et une fois dessus, il faut savoir tenir ! Mon conseil, monter par le bas, en s’échauffant, c’est toujours plus cool de rentrer dans le pipe par la petite porte, et accéder au coping, la barre de slide… Perso, j’aurai adoré faire ce type d’acrobatie, mais les rampes étaient bien planquée, alors je n’ai jamais vraiment cherché non plus. En tout cas les mini rampes elles, sont pléthore en France, et il est facile d’aller se taquiner peinard sur le mouvement perpétuel, alors faites-vous plaisir !
Carnet de sortie numéro 1357
Je ne sais pas si cela fait autant de sortie mais le chiffre me plaît. Plein confinement, j’empoigne la planche avec l’attestation en poche. J’ai une heure pour rejoindre quelques spots de descente avec ma freeboard, dans un rayon d’un kilomètre autour de chez moi. Je monte sur Battant, rue de la mad… Beaucoup de monde autour de moi, un groupe de sdf sirôte de la 8.6 sans masque et avec des chiens sur le parvis de la cathédrale… Je monte la rue, pose la planche en finesse, pour ensuite balancer quelques courbes avec les bagnoles qui montent en opposition. Je leur laisse la priorité, naturellement. Tout ça sous l’œil des caméras de vidéosurveillance urbaine. Une, deux entrée de planche, je trouve de la souplesse sur le skate, de bonne augure pour augmenter la difficulté : cap sur la citadelle et la rue de la convention. Monté trop vite à pied, je suis chaud, mes hanches me rappellent à la patience. Arrivé sur le top, je rentre direct dans la pente, balance net un appui d’assurance. Les feuilles mortes éparses ont séchées, il n’y a pas de risque de dérobade intempestive. Seul mon poids m’aspire tendancieusement vers le danger, alors que j’oublie de souffler avec ce masque de foire au covid… Je connais trop bien ce spot, un jour cela me jouera des tours… Je contrôle mes arrières, la rue est vide, je suis seul avec la pente et ma board, pour atteindre l’acier d’une plaque qui me stop net. Pas assez dans l’anticipation de la trajectoire, je finirai un jour par me faire éjecter si je ne souffle pas d’avantage pour prendre la mesure de ma ligne. Plus loin, un jeune skateboardeur croise mon passage, il regarde ma planche, je regarde la sienne, je pourrai être son père, il pourrait être mon fils, on ne se dit rien, et on part skate
S U R F 2 Rue
Voici quelques clichés réalisés avec John, un ami de longue date avec qui nous partageons cette passion pour le politiquement incorrect, l’anticonformisme, et encore d’autres originalités respectives…
Archives
Voici le texte publié en 2001 sur riding zone, à l’époque écrit et romancé plus qu’un travail journalistique proprement dit…
« L’avis des Lausannois Christian et Denis sur la route : » Asphalte all’dente ! Un tracé qui tabasse, ça descend fort ! » Plus de 3km, avec 15% de dénivelé moyen, un des freinages le plus difficile du circuit, les compétiteurs utilisant un frein traditionnel ont dû avoir un gros cœur pour faire un chrono… Venu en petit comité, la représentation Francophone fait parler d’elle puisque en toute décontraction, elle gagne ! Christian Montavon (Team Salomon Lausanne), dérobe le podium à Dominik Dobler, le local de l’étape (team Rollerblade Autriche) suivi de Franco Innocente (team Salomon Suisse).
Suisse Autriche et Italie pour le tiercé, la première place française revenant à Cédric Broche (8em), descendeur Plagnard en pleine progression. On regrettera juste le manque d’engouement des filles pour cette discipline, ce qui ne les empêchent pas de devancer un bon nombre de mecs ! Un état d’esprit vraiment tranquille, laissant impatient les gourmands de descente en attendant la manche italienne de Rome, les 13 et 14 juillet prochain. Et comme le souligne Denis Donanzan : » C’est le World pro tour, d’accord, mais on ne se prend pas au sérieux, du moment que l’on peut rider les plus belles routes de montagne… » »
En toute honnêteté, l’ambiance était surtout dédiée à la compétition avec le souvenir d’aujourd’hui… J’avais vraiment « romancé » l’article à l’époque, tout en essayant de rapporter les faits de l’événement… Mais, déjà à 20 ans plus tôt un terrible sentiment lié au réchauffement climatique m’étreignait. A Paris, je crois que c’est Jonathan qui rajouta le bon titre « le roller se fait une ligne »…
Remonter la pente à pied…
C’est le pied, et c’est le cas de le dire ; c’est génial… Un vrai effort sportif, comme le ski de rando ou le surf… On respecte la planète, on est abordable pour l’environnement et l’on aborde l’environnement avec humilité… La chance que j’ai, est d’être à proximité de mon logement avec une pente très riche architecturalement… Donc inutile d’utiliser un quelconque moyen mécanique pour revenir au début de la descente… Et d’un point de vue éthique c’est essentiel, sportivement… On comprend l’endroit où l’on se trouve… On est en prise avec l’élément, presque plus en sécurité… Je me passe d’accessoires et gadget encombrant, je suis juste équipé de ma planche… L’action n’en est que plus pure… Your action become really pur… and happiness is getting stronger. Et votre bonheur n’en sera que plus grand… En plus on sécurise sa descente puisque le spot est repéré… Alors après notre crise de virus tueur, il faudra bien repenser à la manière dont on pratique nos sports… Ce qui est mon cas aujourd’hui… J’ai jusqu’à maintenant été un pratiquant très marginal…
Transjurassienne en roller ?
Evénement du ski de fond auquel j’ai participé en 2006, le mythe de la Transjurassienne à du plomb dans l’aile, faute au réchauffement climatique. Alors que le mouvement Protect our Winter prend une réelle ampleur, peut être que les sports mécaniques seront bientôt bannis, ou au moins suspendus, en raison du réchauffement des véhicules utilisés pour les rallyes ou la formule 1… Sports mécaniques qui de toute façon, n’ont plus rien à prouver… Donc dans les années 2000, une Trans’roller existait au mois de septembre et la question se pose donc ici : Pourquoi pas organiser une version route de la transjurassienne en roller et ski-roues, aux mêmes dates, au lieu de mettre en oeuvre des moteurs thermiques de tracteurs, camions, pour déplacer de la neige ? Et oui, le moral n’est pas au beau fixe sur le blog de free down hill… Keine reiseticket…für transjurassienne… Mais bon, le roller à de beaux jours devant lui grâce au réchauffement climatique et à son écologie ! Long life to roller inline skate trip !
Rotations en snowblade
Rien n’est plus barbant que de faire des descentes tout droit, remonter, descendre, on s’ennuie très vite. Alors, comme la glisse peut s’exprimer et s’imprimer sur toute les directions, engager de petites rotations développe votre position physique en synergie du déplacement. Nothing to lose with a rotation movement along the steep down, the finest way to take conscious about your place… Et pas besoin d’être un expert des back-flips pour ce genre d’exercice. Kein problem für klitschig und rotazion mit ski snowbalde ! C’est tellement plus fun de pouvoir se mouvoir en dynamique. L’oxygénation, la vision à 360°, la capacité à aller en marche arrière, et pas besoin d’aller très vite, encore une fois, la simplicité réside dans l’originalité, ou l’inverse. Fun is easy to take with a rare behaviour… Balancer les épaules dans l’axe de rotation, et le reste du corps vous suis, ainsi que votre vision qui devra se focaliser sur l’axe d’avancement tout de même sous peine de s’étourdir. Sauf si vous aller lentement. C’est un petit détail qui fait la différence, comme en stretching, pour ressentir une sensation positive sur le corps, en yoga, un détail fait la différence.
Royal gift ride
Well stretched after a lunch-snack ended by a sugar « tip » sachet, the roughest legs I ever roll on the new Sussex becomes balanced, flexing on back to front. My head shakes, looking at my way. Devonshire bus stop, cars, bicyclers, walkers, scooters, women, Freaks on St James street steep, are engaging my usual alternative break with a rounding unsatisfaction from french presidency lies, patience and action don’t wait I’m alive : The emotion-mission and my pleasure-sure is the same, my thinkings and the action got this aim. Slowly descending I start Ok, leaving droves vehicules priority, warming body, wearing grey-clear open neck shirt and my knees Levi’s used-holes open, my secured sash gained clothes ; wristles pad, as minimum. Victoria’s fountain and park crossing on the hard flat road, I found imperials autobuses to the hill bottom, people and lights, activity tracker setted, straight to Dyke Road Street, with my cinematic arms after, and moving throw the front road leftside : I got to unconsciously warning myself of the taxi noise from my back, wheel-direction manner changed from France, rendering the street of course… Arrived at the flat part, introducing my descent from this small hill for serious holding of my cherokee breath, involving skills I’ve been training within some FSK sustainability. Few drivers, dark insides, I should be myself, struggle-verb, rolling it, strong I’m fine… Wet leaf on side walkway, highly slept and danger visible around… Finest sport alley, on the thin space… to roll away… Zip ! Reaching beside few symetric perfect short-slides… Up-down-trash-pick and deliveroo bikes, pleasure of freedom, attention of fleetings from my own, racing my best on, young hippies ungrunged too smart short-board… Well followed, despite a slight deviation ahead, in front of the closed bank at 9pm. Street larger, speed, pourcentage, inlineframe, last food&bevarage, wind and rain, loopmind melow, and appologies of English mistakes, my behaviour in your real life, Sweatheart, must find a better paradise, even best fall in bathroom shower hurts. Seeking slick grounds and fine steeps, communion in town space sharing, not Bond street corner, three Asian people saying along my roll « go ! » I tought « after Brighton, I should travel to Tokyo ? »
body surf
Ah, l’océan et les vagues… quand on a rien à faire au travail c’est vraiment le pied… alors pour nager dans des creux de 2 à 3 mètres, il faut quelques dispositions décrites dans le blog précédemment.
Swimming in the waves with cold water is great for health if you don’t stay too long inside, and technicals of under-wave pass, are descibed following on this blog…
Schwimmbad ist wunderbar, und es ist veileicht ein schalft mit dein liebe in wasser, achtung ! !
Paris by night free-board session
25 avril 2019 22h30
J’étais tranquillement au plumard en train de me dire qu’une session à venir allait être prévue, en me reposant le soir après m’être couché tôt avec une tisane, en étant concentré sur le repos préparatoire vital à une bonne sécurité en free-ride en free-board en free-downhill, lorsque ne trouvant pas le sommeil, je me dis alors ; Go ! Je saisi la planche, et enfile des vêtements clairs (chazal) pour rester visible des voitures. Atteignant le spot, je constate immédiatement un goudron de mauvaise qualité, gage ; dégage. Non, je remonte la pente de cette rue en sens unique et je trouve quelques fêtards perdus entre club et free-party, cloppant sur les terrasses de la rue de la montagne Sainte Geneviève. Arrivé sous le Panthéon, dans mon pantalon, je bifurque retravailler mes classiques sur le trottoir du lycée Henry IV pour atteindre mon fantasme tant convoité depuis des centaines de mois… (Aucun rapport avec Sigmund Freud et le Moi). Lorsque j’accède rue Clou-Visse, je fous ma planche au sol avec un rendement de traineau sur l’herbe. Bon, alors je monte sur la planche du pied gauche ou droit ? Question cruciale. Bon, la pente m’emmène doucement vers l’acquisition d’équilibre, je ne suis pas trop dans ma board. J’ai du mal de trouver le fluide du mouvement. Après une ou deux tentatives, les bus et voitures cassent mon rythme de balancement, mais l’envie étant plus forte, je pars à l’anglaise et mauvaise idée, je me retrouve coincé dans le flux des caisses montant à l’opposé avec un série d’auto dans le dos. Passage obscur au dessus de Cardinal Lemoine, je prend la bande de parking, à gauche, les voitures passent, je pose les mains en ouverture de centre de gravité, j’oublie de respirer dans l’accès d’adrénaline et temporise visuellement la trajectoire pour slalomer dans la circulation, feu vert, j’enchaîne sur le tout droit dans la pente, et c’est un patchwork de goudron tous plus changeant les uns que les autres, c’est tendu, je ne descend ni vers Jussieu, ni le paradis latin, et ralenti ma board sur un tarmac ultra rugueux comme à la maison, de la citadelle, de Besançon, de Vauban, du roi, de la guillotine. Le reste de la nuit, je retourne me poser devant le fronton de polytechnique et songe à slider en silence encore dans la fluidité, entre le balai des taxis qui déposent des files de filles dans une résidence sous le violon dingue ou un américain de donne un sentiment Alaskien, tout comme un membre de la section d’assault est posé au carrefour sous Descartes pour le zen. Je descend jusqu’au commissariat en étant flashé par une escorte trentenaire en legging et maquillage bijoux autocollant de contour des yeux, brusching en crinière de Schweppes, elle me taxe d’une sensualité dont elle garde le secret puisque plus jeune que moi, elle marche tout droit vers la lanterne, le cinq étoile. Je reprend mon planchon, et au magie de l’amélioration qualité, je flippe mon plateau trucks intérieur, ça donne plus de couple au lancé. En rentrant je remonte St Denis, seulement trois boutique de massage à péripatéticiennes ouvertes, mais toujours les anciens rideaux moches, Rosa m’invite à rentrer, je refuse, pâle budget, Paris la nuit…
Carnet de sortie côte de Passavant
Départ vers 7h15 silencieusement pour ne pas perturber maman et papa ce samedi matin, Tr vitesse d’époque pour protège-poignets achetés deux euros au vide grenier de Bouclans… Pile synchrone avec Patrice qui récolte du sorgho vert pour le fourrage de son bétail, gilet jaune pour faire genre « transjurassienne » et malheureusement le tracteur John Deere 7840 passe trop vite avec le combiné de ramassage-fauche pour parvenir à le catcher au pied de la côte… En revanche il laisse filer quelques feuilles éparses qui provoquent le slip immédiat entre le bitume et mes roues gommes Salomon… Vigilance, je monte à l’échauffement en mimant des canards par des rotations complètes sur moi même à gauche, puis à droite, à droite, puis à gauche. J’attaque trop fort comme d’habitude, alors je temporise, tourne sur moi même et laisse rouler les quelques bagnoles vers ces bagnes respectifs. Balancement des bras de rigueur, souffle façon clapping de stade de foot, bien posé au fond du temps. La route est neuve ! Goudron lisse qui sera glissant cet hiver pour la chiante jurassienne, attention à la viabilité hivernale. Le ciel est un peu couvert, et un peu dégagé, l’air est encore chaud, la lumière laiteuse procure une douce sensation d’énergie sereine. Mes rotations se fluidifient au fur et à mesure que les centaines de mètres croissent, j’ai de l’inertie… Couscous Flangebouche, recta bamboule. Mais déjà la descente, les sensations minimes de dureté musculaire aux jambes n’entament pas ma capacité endurante, je respire une minute et attaque la pente sur la voie de gauche, « à l’anglaise » faisant face au voiture montante. J’ouvre le centre de gravité tenant mes mains de manière à anticiper le contact au sol, style feuille volante. Je resserre un chouiat la godille dans la largeur de circulation, ça grip au petit oignon ! Même sur la ligne blanche. La tête dans le rétro viseur, je scrute mon arrière garde pour souffler tout de même un peu en passant voie de droite, à la cinquantaine de mètre, ce qui me permet de laisser passer les automobilistes qui n’aperçoivent pas mon patin dans le bas coté non stabilisé. J’ai un bon végas à droite, un peu court à gauche, je vais le retravailler ; ça pourrait être une blague d’économiste sur les jeux de hasard. Je gère en intérieur et en extérieur sur le glissement du patin pour aller vers le synchrone, tout va bien, je tâte même l’ordre d’amorce de glissement des roues sur mon patin : Survireur ou sousvireur ; autrement dit j’amorce la glisse du pied par la roue avant ou la roue arrière, c’est ce genre de détail que je kiffe. Et là, la descente rejoint une deuxième route, je reprend la largeur pour modérer la conductrice d’un 4×4… Certes je suis très lent pour une voiture, peut être 20 km/h au compteur maxi. C’est certain, si une audi etron arrive à 190 kilomètre-heure, je n’ai pas le temps de l’entendre, elle me tue. Enfin bref, trêve d’excès de vitesse, son radar de collision prendra sûrement la main sur le pilote. Et pour finir ce moment de glisse urbaine pro-routière, décidant de prendre l’échappatoire pour libérer la route une dernière fois à une C6 noir qui aurait pu être conduite par Nicolas Sarkozy après son passage au tribunal, je gesticule ridiculement sur le bas coté en roulant sur la pelouse chaotique bardée de cailloux, heureusement sans tomber.
Je peux pas j’ai piscine
Comme le disait Laurent Baffie
La piscine, rien de plus autoritaire d’un bassin Olympique… Pas de marée cependant, mais quelques horaires dédiés aux différentes natations… Synchronisée, apnée, athlétique, plongeons, water polo, sauvetage aquatique, aqua gym, palme gant natatoir, lunettes de plongée, endurance, sprint, canard, fluidité de l’élément liquide… L’élément maternel du placenta utérin, l’eau paternelle du bain de bébé, la pluie tombée du ciel… Aussi loin que je me souvienne, une pluie sans grand vent fait parfois tomber les vagues… Pas de vague, pas de surf. Attention, l’océan, la mer, obéissent au marée ! Indispensable à tout surfeur, un bon entrainement de nage…
La vague statique de la Malate
Lorsque le Doubs atteint une côte d’alerte en terme d’inondation, les multiples barrages de la vallée laissent oublier le labeur qu’à dû être l’aménagement à la navigation du Doubs, entre Lyon et Strasbourg. Alors pour un Bisontin, la difficulté réside, dans le retour sur la rive, tant les bords du fleuve demeurent sauvages. En effet, une mise à l’eau est toujours possible à proximité du pont piéton de ce spot de surf statique, rive droite. Cependant, une fois dans le bouillon, des remous équipés de poteaux pour le slalom kayak, le courant vous emporte inexorablement vers l’aval… Impossible de le remonter avec un surf. Mais pour ma part, j’ai noté un phénomène thermodynamique particulier en accédant à la rive gauche aménagée par l’écluse, (en raison de la présence d’escaliers) oui, un faible courant remonte lentement, vers l’écluse, en sens inverse de l’écoulement de l’eau. Hypothétiquement dû à l’échauffement mesurable en milli-degrés du même bouillon, absent sur le chenal de navigation. En résumé :
Gros bouillon = agitation des particules en suspension dans l’eau = activité exothermique = augmentation de la température = dilatation thermique à la sortie du bouillon par répartition = mouvement thermodynamique sur l’écluse = courant ascendant vers l’écluse par échange calorigène dans l’eau immobile
Je l’ai constaté personnellement en bodysurf. J’ai aussi constaté que les germes et la flore totale de la rivière peut conduire à une diligence intestinale impromptue, soyez vigilants.
Downhill made easy
Et bien voici quelques images de web-réalité de la rue des Cras à Besançon… Extraits d’une session de free-downhill (traduction : descente libre après remontée à l’énergie humaine) ( grosse rando) Tranquille dans le flux de la circulation, évitant de gêner les véhicules, ainsi que les touristes, il y a suffisamment de place pour évoluer en toute confiance. Certes, d’aucun reprochent l’absence de casque, cependant, je réfute la sécurité passive qui déresponsabilise l’individu. Privilégiant la sécurité active, vous noterez le port de protèges poignets qui assurent l’essentiel, la résistance à l’impact au sol car ce seront toujours les mains qui toucheront le sol en premier. Pour ce qui est du fameux freinage Lausannois ; j’y arriverai sans doute le jour ou je prendrai une remontée mécanique…
Music courtuaesy used from the Headhunters « four play »
Le repos après le trajet
Partir en bagnole, se taper des kilomètres pour aller rider, arriver crevé et finir par foirer complètement sa session, tout en étant dans le tempo du voyage n’est jamais une chose simple à gérer. Voyager pour voyager, n’est pas une fin en soi, ou alors particulièrement égoïste. Reste un truc à prendre en compte, c’est le jet lag, ou alors la récupération du déplacement. Etant donné que j’ai toujours voyagé seul, j’ai appris à m’acclimater, à ma nouvelle région. Prendre le temps avant de courir surfer, prendre le temps en attendant la neige, ne pas s’affoler, les bonnes conditions sont parfois difficiles à trouver, mais il n’y a pas de stress, et toujours s’adapter. Prendre l’avion pour aller chopper une demi douzaine de vague aux Canaries, n’est pas forcément un bon plan… Surtout si c’est pour rester 7 jours dans le rush. Il est grand temps de réinventer notre mode de déplacement… Tout est trop vite et facilement accessible, pour beaucoup de destination, il faut bien rappeler qu’à l’échelle de l’individu, nous pouvons parcourir environ 100 km par jour à vélo sans trop forcer, et 50 à pied maximum, ça fait relativiser. Et puis il y a des endroits où l’on se sent mieux que d’autres…
Eloge de la lenteur
De nos jours, nous sommes tous prisonniers de la vitesse. Tout nous pousse à nous dépêcher, en particulier lorsque l’on utilise un skate ou des rollers. Oui, pour ma part, j’ai longtemps été grisé par cette élan moderne capable de vous procurer des sensations d’équilibre heureuses… …la liberté étant totale. Alors comme le préconise la docteur Freestyle ; il est inutile de monter le tempo sur des roulettes, puisque l’élan vous fera gagner du temps ! (fake source Trasher magazine) Alors vous verrez cette simple pastille vidéo, qui montre tout l’intérêt de pouvoir aller lentement sur une planche. Plus de peur de chute, pas besoin de protection, et du cool ! C’est la détente assurée ! Et tout en gagnant du temps… Ce qui permet ensuite de jongler sur l’ambidextrie, mais cela sera pour un prochain sujet, où pas… Et puis c’est tellement cool de rester peinard… Music from earth wind & fire with courtuaesy used !
Rue de la liberté
Immanquable, cette rue au nom mythique, n’est autre qu’un passage banal dans l’intrication des nombreuses rues et avenues de notre ville… Cependant, elle est en pente et son usage en freeboard est un must ! Comment ne pas la pratiquer… Ne serait-ce pour le symbole de ce que représente son nom… Et puis la cuvette Bisontine, regorge de petites rues de ce type légèrement pentue, toutes propices à la descente soft downhill, impeccable pour un papy du skate pour moi !
Compétition Européene
Rien de tel qu’une bonne confrontation au dépassement de soi pour retrouver les tréfonds de vos tripes ! Et oui, le monde de la compétition ne recèle pas moins de contradictions, car certes en prônant, le respect des autres, le dépassement de soi, mentionné plus haut, et l’absence de compétition destinée à « battre » ces adversaires, j’ai moi même participé à ce type d’événement ou la baston régnait en maître. C’était en 2001 et 2002, il y a vingt ans en 2022 ! Coupe d’Europe de descente, coupe du monde de descente ou je n’ai récolté que quelques places d’honneur, tant la marche en le microcosme du roller Bisontin et l’élite mondiale était haute. J’en garde toutefois un souvenir passionné. Rest aujourd’hui à militer pour stopper ces compétitions de manière à privilégier le développement personnel dans l’accomplissement de ces performances. Champagne Patron ! Vous reconnaitrez ici Luc, Daniel et Oscar, sur le podium de Leysin en 2001…

Le home spot
Si je vivais à Biarritz, je ferai du surf à la Gravière, si je vivais à Chamonix, je skierai sous l’aiguille Verte, si je vivais à Lausanne je roulerai depuis Epalinges, mais je suis à Besançon et je dois m’adapter à ma ville… On à tous un home spot est son importance dans notre manière de penser l’engagement est déterminant. En fonction de sa renommée, ou de votre motivation, il faudra jongler entre les deux pour trouver votre style, votre voie, vos tricks… Certains sont plus heureux que d’autre, c’est vrai si j’habitais un village dans la Bresse, je m’ennuierai à faire du slalom freestyle à roller et du dancing en longskate… Le tout est de savoir s’adapter à son environnement et non pas l’inverse. Adapter l’environnement est couteux et nocif pour la planète. A bon entendeur ! Salut !
Le line up là où naissent les vagues
C’est ce sentiment étrange qui me pousse à m’exprimer ici, celui qui vous étreint lorsque vous venez d’atteindre le sommet du télésiège, ou juste après avoir franchi la barre sur le line-up, prêt à scruter les vagues naissantes ou attendant de visualiser sa trajectoire de descente dans la pente… Après une conquête teintée de patience et de méthode, après une attente mêlée d’effort et de travail, après la stratégie et la torpeur, enfin la libération vous enlace. Je souffle, soulagé, heureux mais jamais euphorique, car la suite n’augure rien de très facile, ou d’encore moins simple. Ce sont ces quelques minutes suspendues qui demeurent si précieuses. Je suis plutôt concentré, extatique d’une minute paradoxale, prêt à l’effort mais refusant tout faux pas. L’équilibre entre un engagement franc et massif ne doit pas avoir de complexe, évitant d’être perché tel un extasié en transe aveugle. Je sais ce que je recherche ; faire corps avec l’océan, comprendre la neige. Cette quête est acquise, l’harmonie éclair, vive et immédiate, flirtant avec la limite d’une chute à l’incompréhension du déséquilibre. J’ai ces quelques instants de répits, à moins qu’il ne s’agisse d’un stress ultime avant le run. Le bonheur est là, passé, présent, futur… C’est un plaisir fugace, bardé de doute, comblé d’envie, paré à bondir, sommé de réussir. Et puis quelque chose se passe, d’autres personnes bougent autour de moi, l’élément éolien vous pousse vers l’avant comme le temps qui courre vers cet idéal de toute manière inatteignable, alors à quoi bon attendre, autant se lâcher dans la pente, accepter la prochaine vague, et revenir, peut être, à ce même endroit, une prochaine fois, meilleur, chargé d’expérience. C’est celle-là même que je retrouverai à l’endroit où je l’ai laissée, dans ces quelques secondes inertes et pourtant conséquentes, là où tout commence et tout fini.
Expression session
Ici dans cette vidéo, vous trouverez les trois cultes réunis dans la glisse par ma simple planche. Synagogue, mosquée, église, judaïsme, islam et catholicisme sont ensemble rejoins par le trait d’union, le point commune de ma board dans la ville…
Avec une fresque remarquable réalisée par un collectif d’amis taggueur, ce monument de l’année 2015 reste mémorable, mis en musique par Joe Satriani, a cool new way… Il faut être zen, quelque soit sa religion !
Session nocturne avenue Foch
La nuit tous les chats sont gris, disait ma maman… Et bien c’est comme un chat que je saisi ma planche pour me faufiler à la manière d’un curieux skateur, usant d’une insomnie heureuse pour me rendre à un lieu qui est dédié normalement au grand déplacement automobile. C’est une révolution semblable à celle de l’auto, depuis environ 150 ans, nous n’avions plus changé d’usage pour la route, depuis que les chevaux ont cédés leur place à celle des voitures à moteur. Comme dans un rêve cette vidéo..
Sur une musique de Kid Rock, je profite de cette balade pour vous emmener dans un lieu unique, rare, qui vous semblera étrange, et pourtant qui se dédie à la glisse la plus simple…
Le quartier de Battant à Besançon
Petite vidéo réalisée en 2013 avec l’aide d’Emmanuel Roy. Emmanuel est un artiste passionné de numérique, et en toute logique, comme il pratiquait le roller agressif, il s’est fondu dans le rôle du caméraman pour donner ce résultat très expressif de ma planche dans le quartier de Battant. Rue Derichebourg, frères Mercier, Battant, Eglise de la Madeleine, réputée pour les intégristes catholiques de la ville. Ici point de prosélytisme mais seulement un intégriste de la glisse urbaine… Quel souvenir mémorable… Surtout les Frères Mercier avec une forte pente à 17% ce qui n’est pas trop visible dans la vidéo… Enjoy !
Session prise de vue avec Camille Dudoubs
Camille est un photographe de Besançon qui n’aime pas les prises de têtes…
Camille sait toujours trouver l’image grâce à son œil de photographe…
Sans jamais se forcer grâce à Camille je n’avais l’impression de travailler…
Ici nous distinguons très bien l’angle de la freeboard fléchi sous mon poids…
Ici en train de saisir la glisse grâce à cette planche captive de toute mon attention…
Nous retrouvons ici le grain typique des photos de Camille Dudoubs…
Encore merci Camille pour ces clichés magnifiques… Camille étant un artiste, nous nous retrouvons parfois perdu dans nos pensées dans les méandres de la ville… à bientôt !
