Hyper extrême

L’approche dans nos années 20, particulièrement structurée en véritable science des sports de glisses, convient de considérer une discipline aux racines multiples. Toutefois, la nature dangereuse s’estompe par intermittence, avec des phases calmes ou rien, hors limites, n’est vraisemblablement vécu par les sportifs. Des enfants de cœur, en zone de confort, émaillés ici ou là de quelques ratés, engendrant des accidents, plus ou moins sérieux. La routine. Cependant, si l’on excepte l’accès ludique et médiatiquement fun des sports de glisse, on peut aussi se remémorer une toute autre motivation, celle des volontaires au suicide. Rien à perdre, et au pire, ça leur offrira une notoriété si ça passe. Et dans tous les cas, une émotion complètement dinguotte, unique dans votre vie. Les trompes la mort, les vrais, partent déjà acquis au royaume d’Addès en magnifique zombies authentiques. Une roulette Russe comme entrée dans le « game ». Rien à foutre de rien, mais pas vraiment façon Nekfeu. Dans l’histoire, ils ont jalonnés les récits par leur bravoure hélas perdue. Les aviateurs, les explorateurs, les navigateurs, pompiers de Tchernobyl, beaucoup sont morts sans jamais revenir, tout en sachant au départ. L’extrême est un peu semblable aujourd’hui. Une vie établie chiante, pas de futur optimiste, des rêves inaccessibles, des problèmes d’argents, des problèmes d’amour, un monde professionnel esclavagiste, le dégout généralisé du monde, seraient autant de raisons de s’acheter une wing-suite et tenter de se poser sur la Seine depuis le troisième étage de la Tour Effeil, sans ouvrir de parachute, façon ricochets, canard à l’amerrissage ? C’est tendu, mais ça peut passer ? Ce serait inédit. En bref, quand la déception du quotidien de la vie vous étreint, rien ne vaudrait le grand shoot d’adrénaline ? Prendre le chemin du free-ride, pour aller plus loin que ce que l’on imagine, dans tous les domaines, pour l’acteur et les spectateurs. J’ai toujours eu une interrogation profonde pour ce comportement éliminant toute pensée de votre cerveau face à renouveau spectaculaire inopiné. Respect ou défiance ? C’est une lame à double tranchant, qui vous élimine si vous la manipulez par inadvertance. En France, nous serions des lopettes à côté des Américains, des Russes… Au début de cette discipline, c’est pour cela que l’on nommait le sport ; Extrême. Aujourd’hui, les disparus nous ont appris par leur don de soi. C’est là qu’une nouvelle notion pourrait émerger, repoussant encore les limites, après tout, l’hyper-extrême ? Si, les fondations ont évoluées. Qui sera motivé ? Ou pour illustrer mon propos ci dessus, qui sera assez désespéré ? C’est le cas du voyage sur Mars. Taïg Khris fut un exemple en rollerskate, mais à part des voltigeurs de back flip sans casque sans pads, distinguer d’autres folies en patin se fait assez rare. Après ce nivellement partant de la base vers le haut, toutes les conneries imaginables auraient elles été commises ?

H o T montagne

La haute montagne et ses températures, froides à vous glacer le sang dans le vertige de skis en forte pente, mais comment amorcer ce put*** de virage… C’est aussi ce que musicalisait Vivaldi dans les 4 saisons ! Printemps, été, automne, hiver… Reconnaissons clairement : Sans être intégriste écolo, les sports de glisses sont en première ligne du réchauffement climatique. Un paysage hivernal de désolation terrifiante pour la pratique du ski, reste la réalité malgré l’hypnose médiatique de quelques skieurs privilégiés, jouissant de la bonne neige au bon moment, comme une illusion dramatique d’un faible réchauffement. Les lascars de ma génération le savent, pratiquant ce ski depuis plus de 30 ans, l’enneigement se meurt dramatiquement, comme des forces totalement amoindrie d’un cancéreux en chimio. Lorsque l’Est Républicain titrait en mars ou avril, « la saison est sauvée dans le Haut Doubs », je crois qu’ils pratiquent surtout la méthode Couet. Autre fait notoire, la hauteur des vagues océanique monte. Inutile d’aller à Hawaï, rien qu’à la gravière ou parlementia, c’est gros et consistant, je ne crois pas que mes quelques lecteurs Basques contestent mon propos, bien qu’étant assez éloigné de la côte. Et je ne parle pas de Belhara ? Pour ce qui concerne la glisse urbaine, c’est d’une logique spatiale enfantine, trop de voiture, on ne peut pas vraiment faire de skate. Alors oui, le monde change, visiblement très vite, à la mesure d’une vie humaine, ce qui serait nouveau d’après nos scientifiques. Avant que les problèmes ne touchent à cette notion lourde d’effondrement civile, j’aimerai ici mettre en balance les philosophies contemporaines des sports académiques : Leur source de vivre ensemble, du respect, des performances, de record et autres modèles… Et au contraire, le message des sports de glisse, dont je m’approprie ici la teneur, avec cette conscience spécifique de la vie face au danger, d’une pratique dite parfois « extrême » de créativité… Dans les deux cas, nous restons hypnotisés par les exploits. Il va falloir prendre un peu de recul, avant que l’élan l’emporte oui ? Vous voyez, je déroge même à ma règle d’un article mensuel, alors Action ! (Non pas le supermarché, mais la cause de cette solastalgie s’il vous plait…) Posons cette question inévitable, parce j’aime bien mettre mon grain de « skate » : Est ce vraiment utile d’engager des moyens lourds pour déplacer et aménager des tonnes de neiges (du fonds des combes ou de canons) avec un cumul énergétique forcément déficitaire, destiné à amuser une poignée de nantis compétiteurs ou touristes opportuns ? Oublier ce tire-fesse moyenne montagne, incinéré, enterré, démonté-donné, je ne sais déjà plus… Si vague de chaleur il y a, tirons en le meilleur, of course ! Pour le Mont d’or, Les Rousses, la Bresse, Métabief, un truc « funky blue beat » sera d’être déjà sur place lorsque les quelques jours, quelques heures de neige, permettrons de rider. Comme au Sacré Coeur, mon vieux campeur ! Les réseaux immobiliers, télétravailleurs vont répondre dans la durée. Ou s’adapter raisonnablement, en chaussant les rollers ! J’aime bien les questions pimentées… Révision du plan dans vos médias habituels !! Enfin, peut être… si le lobby du ski admet la réalité.

Analyse du bide

Question simple : Pourquoi le rollerskating recule-t-il en France dans son nombre de pratiquants ? Car nous le remarquons, les patineurs sont de moins en moins nombreux alors que cette technique de déplacement revêt toujours un vecteur de plaisir quasi incommensurable… Premièrement, la feignantise. Les trottinettes électriques, ou normales, très simple à utiliser, sont plus direct à l’usage, efficace rapidement en préhension, un peu comme les chutes qu’elles procurent. Deuxièmement, les écoles de rollerskate. Structurées par la fédération, la bonne conscience de prévention des risques ; milieu fermé, protections obligatoires de tout le corps, crée une contrainte inhibant drastiquement l’épanouissement. Et en étouffant le plaisir, on se torture pour rien. Surtout qu’en pratiquant en milieu clos, bardé de sécurité passive, en sortir, génère un seuil « terrifiant » pour rejoindre le monde libre de la jungle urbaine. Cette peur empêche les plus téméraires de s’insérer dans la ville, et la disparition du patineur voit ce sentiment d’inappropriation grandir, in finé, tous reculent. (alors que faire du roller d’appartement, c’est comme le vélo, tellement mieux dehors, dans un univers aux possibilités infinies.) Mais bon, les gens ont peur, que voulez vous. Troisièmement, l’évolution de l’âge du pratiquant. Trop jeune et encore sous la coupe de vos parents, ils refuseront de vous laisser pratiquer ce sport au profit des disciplines académiques, foot, gym, natation, judo, ect… car moins dangereux, à priori. Et une fois émancipé, vous aurez trouvé un job, et refuserez vous-même de prendre ce risque, le rollerskate, à cause de cette triste mauvaise réputation. Resterait deux tranches d’âges et un groupe marginale, de 16 à 23 ans, ou les plus rebels s’accrochent au skateboard pour son image et son attitude contre-culturelle. Et, les quelques adultes fans de vitesse qui ne sortent leurs grandes roues d’inlineroller que pour des course sur route fermée ou il n’y jamais besoin de freiner. Bref, pour ma part, je ne rentre dans aucune de ces catégories, sujet qui donnera lieu à un prochain article dans ce même blog, affaire à suivre…