Pollution d’uréthane

La glisse urbaine au départ de chez soi revêt un nombre d’avantages certains. Toutefois, il faut considérer à l’usage de nos très chers roller et skate, une seule et unique pollution lors de leur utilisation. En effet les roues dans leurs phases de glissement génèrent une poussière due à la dégradation de leur structure, lors de l’abrasion sur le goudron, rugueux la plupart du temps. Si l’on excepte les emballages agroalimentaires consommés durant un exercice de déplacement destinés à alimenter le pratiquant en énergie, toujours en roller et skate, vous noterez sur la vidéo de ce post, les résidus visibles accrochés au bord des roues d’inline qui s’amoncèlent à chaque session. Alors que devient cette poussière d’uréthane ? Sans doute lavée avec les eaux de pluie, elle rejoint les eaux des bassins versants alluvionnaires pour constituer une pollution en micro particules, à condition que sa structure ne se désagrège pas d’avantage en nanoparticules. Certes, les poussières de gommes automobiles et plaquettes de freins, sont d’une quantité considérablement plus importante lors des mouvements routiers indispensables au fonctionnement de notre société moderne, mais aussi encore plus fines, et donc inhalables. C’est une odeur autoroutière que l’on reconnait bien sur les périf’… Visible sur les jantes aluminium noircies des véhicules roulants. Reste qu’en comparant l’urbain avec le montagnard ou l’océan, les skis et surf génèrent eux aussi des quantités de pollutions beaucoup plus importante que la sortie de patin ou de skate depuis son domicile, c’est indéniable. Pour conclure, un atout persiste dans l’entretien de son roller, puisque lorsque vous retournerez et équilibrerez vos roues, il sera possible de récupérer une frange de ces résidus pour utiliser la poubelle grise !

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