Dodo le dos

Depuis que les hominidés ont commencés de se tenir sur deux jambes, il y a vraisemblablement plusieurs millions d’années, l’immuable physiologie de la marche reste mécaniquement liée à un ensemble musculosquelettique déterminé par le balancement d’un pied à l’autre, plantigrade. L’alternance du contact au sol des pieds, mouvement d’équilibre et de balancier génère environ 1,5 fois le poids du corps à l’impacte, en fonction de la démarche, l’allure. Excepté si on marche très très très lentement, sur la pointe des pieds, d’accord. Cette pesanteur de la masse corporelle se répercute naturellement dans l’organisme, du talon, au genou, aux hanches, pour s’amortir au niveau du bassin, et des reins, particulièrement les lombaires. C’est médical. Exemple ; posez vos mains sur vos hanches, pouces vers l’avant, et avec les quatre doigts exercez une légère pression sur les lombaires, (les reins) puis commencez à marcher d’un bon pas, voir pas soutenu. Vous allez déceler toute la tension brutale de votre marche, qui se diffuse dans cette partie du corps. Et bien, nos rollerskates, ont participés à cette révolution stupéfiante dans le geste le plus inconscient qui soit pour les humains ! En effet, le roulement, en skating, et l’absence de talon, mais la présence d’une roue, facilitent la rotation du pied dans la démarche. L’effet d’impact au sol est presque totalement effacé, effet d’impact lors de la pronation que les coureurs connaissent merveilleusement bien. La fluidité du geste en roller, le même balancement, mais décuplé par rapport au marcheur, la progressivité du contact au sol durant la phase de roulage, génère cette douceur, qui n’aurait qu’une comparaison à ma connaissance : Le ski. Cette capacité technique à produire une délicatesse dans le mouvement, reste une source prodigieuse d’épanouissement pour la psychomotricité des pratiquants, des patins à roulettes, ou des skieurs… Et oui, alors que chacun de vos pas, raisonne dans tout votre corps, le rollerskateur lui, ne connait plus cette douleur inconsciente, et avance ainsi l’esprit léger vers une destination souriante…

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