rando populaire

Et bien il est bon de perpétuer cette tradition des rendez vous de début de week end, en été, pour nous retrouver entre aficionados de la roulette afin de pratiquer pour une balade populaire en ville… Seulement, quelques détails heurtent ma sensibilité et mon libre arbitre… Nous arrivâmes à trois, pour rejoindre le collectif. D’emblée le président de l’ASEB, « génératrice du mouvement roller » nous averti, « vous ne pourrez pas faire la rando, vous ne portez pas de casque. » « la rando est déclarée en préfecture » très bien… Mais pour quelle raison le casque serait obligatoire alors que cet accessoire ? Il ne l’est pas pour les adultes réglementairement et pour les vélos, par exemple. D’autre part, vous n’êtes pas sans savoir que je porte une grande attention à la sécurité active et j’accepte volontiers de porter un casque lors d’événements dangereux, comme les compétitions ou certains free-ride… En cohérence avec mon évolution. Mais pour une simple balade, franchement, les protèges poignets obligatoires serait plus pertinent. Alors, rando déclarée au préfet, ok, mais de quel droit un président d’association décide-t-il d’une législation systématique, excluant de facto mes amis et moi du mouvement roller ? Il n’y a déjà pas beaucoup de monde à cette réunion, alors si en plus le mouvement impose des protections inutiles au libre arbitre de chacun… Et au contraire, les enfants qui participent à cette « balade » portent bien le casque, (et c’est normal) mais eux finissent sur les genoux à moulte reprise, exténués d’un trajet de 15 km ou plus, tombant et finissant dégoûtés pour longtemps du rollerskate. Je le constate presque à chaque fois… Certes il bon de perpétuer cette tradition, mais faire preuve d’ouverture d’esprit tout en restant raisonnable serait de bon augure pour la vie mondaine du roller Bisontin non ? Vie mondaine du roller indispensable à la société des sports de glisse urbaine… C’est tellement cool de se retrouver en groupe pour patiner pourquoi faut il encore exclure des pratiquants avec des règles tombées de nul part, voir fausses… Perso, je ne crois pas que le casque systématique soit une solution, je l’ai prouvé à d’innombrables reprises, tombant sur les mains et les genoux. Mes chutes ça sert aussi à ça… Et si l’ASEB exige (en la personne de son préz’) le casque, ne serait-ce pas parce qu’elle manque de confiance en elle ? Pas de confiance, pas d’épanouissement, et porter un casque lorsqu’on a rien dans la tête s’avère inutile… LOL !

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