Energy Cake

Les préparations culinaires classiques pour les gâteaux de type « brownie » demandent les ingrédients suivants :

Farine de blé, miel, lait, Maizena, compote de pomme émulsionnée au lait écrémé, crandberies, un supplément nutritionnel Nutrend pré-work out à L-arginine alfa kétogluturate, sucre de canne, amandes brisés en deux, crème de coco, et gingembre.

Incorporez les ingrédients, mélangez sans laisser de grumeaux, nettoyer le plan de travail en cours de préparation si nécessaire, et ensuite, n’oubliez pas qu’il y a un ingrédient secret !

Cuisson au four traditionnel ou micro onde, avec une ou deux phases d’homogénéisation.

Il s’agit d’un gateau, équilibré dans la pyramide nutritionnelle avec : sucres lents, protéines, et acides gras plutôt insaturés… et oligo-éléments, minéraux, épices… au hasard.

La route oubliée

Il faut bien savoir que les images de rampe peuvent être produites à gogO, attention sans en être Gaga. Toutefois, le propos de ce topo blogguistique réside dans l’absence d’un lieu de rencontre adapté, à l’esprit du free-ride urbain. Ce qui serait, un endroit où nous pourrions manger, boire, siester, soigner la bobologie, concevoir en plan des customs de roller avec des outils de réparation ou d’échange de pièces de long, pratiquer le stretchin’ ou prier pour Shiva Ganèche au chocolat, pas de concert électrique, à peine une Hi-fi, éventuellement ajouter une rampe verticale, au lieu du bowling, avoir un soin de kiné lambda par du monde, le skate-thé et le café-inline ici dans la bonne vieille ville de Besançon France, reste, sous un autre angle, un marronnier des lieux culturels du centre. Beaucoup de petits lieux pour se rencontrer mais pas d’endroit spacieux ou suffisamment grand pour tout le monde. « Petit coucou à madame la maire, madame Vignot, si elle nous regarde… » citation de Muchel Dricker. Le café des rollers ? Le salon de thé des skateurs ? Non, non. Peut être le bar du free-ride ? Stock de roues usées, roulements à graisser, pads à échanger, du grip Jessup, graffismes en thérapie de message à incruster sur le petit cerveau de matière grisée, de la musique, des retours de webcam de la surveillance de la ville pour les spots, sculpture avec des déchets deck-break, bon plan entre stations, villa de van ensablé oublié sur la côte sauvage du boulevard de la plage, achat de roller, un écran géant, des canapés, des technogyms, une machine à coudre, des DVD, du CBD, un DICO, vente de skate, revente en bourse d’occasion permanente, ressources médias, ouvrages internationaux, magazines, livres, posters, cartes d’embarquement aux télésièges du jetski, annuaire des agences d’intérim, et aussi, je le découvre en même temps que vous, ces lignes, avec des piscines artificielles à vagues, et des frigos à neige skiable, il faudrait aussi ce lieu pour le free-ride à vocation Européenne. Ou l’inverse. Bienvenue aux pros et aussi aux mythos. Aujourd’hui, week-end du 17, 18 novembre, se tenait la bourse au ski de Besançon, avec la question dinguote du réchauffement météo dans toutes les contradictions comportementales. Une session wildstrasse « on a wet » est toujours possible pour chaque rollerskateur averti, sans mégalo prendre sa tête pour une ballon de hand ou ralentir la circulation de manière exagérée. Alors, pourquoi pas l’ancien Forum de la grande rue de Besançon ? Vu que la fièvre est à Lausanne… Pas d’hébergement in situ, prévu à cause du boulot, et aussi de la libido, et enfin une autre tradition Bisontine Française, la nuitée chez l’habitant, ou en hôtellerie…

Cinquième année

Et bien très chers suiveuses et suiveurs, ce post commémore solennellement l’anniversaire du modeste blog dont vous êtes devenus les habitués… Alors pas trop de cérémonie ni de protocole, juste un petit coup dans le miroir pour constater que ces 5 années sont écoulées trop vite, à la vitesse d’un bon ride ! Thématique sportivo-culturelle, ce free-ride n’est pas juste un sport que l’on admire pendant 10 secondes durant une image spectaculaire, c’est vraiment un mode de vie à part entière qui vraisemblablement influencerait notre quotidien au plus profond de nos attitudes de confiance ou défiance, que l’on soit un adepte de la glisse ou non, je le constate régulièrement. Consciemment ou non. Cette image folle d’un skieur ou d’un surfeur en saut périlleux ne me concerne plus, toutefois, ni tout à fait touriste, ni tout à fait pro, comme je l’explique dans cette vidéo qui ne se prend pas au sérieux, (c’est la fête également), je reste positionné marginalement dans un univers où les clones sont devenus légions… Tous et toutes à la recherche des mêmes performances, des mêmes coups d’éclats médiatiques, j’offre alors une littérature qui fera la part des choses. Etre bon ne suffit plus, il faut sortir du lot ? Etre imaginatif… Comment ne pas lire et relire ce que ces déplacements prodigieux nous font vivre ? Mais bien plus qu’un outil de promotion littéraire, ce travail régulier de blogging vous offre des analyses, des feedbacks, des comptes rendus de sessions, des intuitions, du ressenti, des explications matériels, bref, tout ce qui gravite derrière ces prouesses, ou simplement ce qui permet de rester un pratiquant, à tout âge. Certes, perso je ne suis plus un athlète, mais je demeure sportif ! Alors partager cette vision d’un univers en constante mouvance est un plaisir que vous apprécierez je l’espère ! Concrètement vous trouverez de quoi alimenter votre envie de free-ride, à majorité urbaine, car oui, c’est le moins cher ! Et de toute façon, on passe systématiquement par le goudron pour rejoindre la mer ou la montagne, donc… A tout seigneur tout honneur… Bon marché la glisse citadine, oui, mais aussi des possibilités vastes, ce qui vous permettra à vous, de trouver votre voie, c’est le cas de le dire… Alors bonne session à vous toutes et tous, et pour conclure, je détourne une citation, comme le disait à peu près notre Cyril Hanouna stratosphérique national, « le free-ride est une fête ! »

Analyse du bide

Question simple : Pourquoi le rollerskating recule-t-il en France dans son nombre de pratiquants ? Car nous le remarquons, les patineurs sont de moins en moins nombreux alors que cette technique de déplacement revêt toujours un vecteur de plaisir quasi incommensurable… Premièrement, la feignantise. Les trottinettes électriques, ou normales, très simple à utiliser, sont plus direct à l’usage, efficace rapidement en préhension, un peu comme les chutes qu’elles procurent. Deuxièmement, les écoles de rollerskate. Structurées par la fédération, la bonne conscience de prévention des risques ; milieu fermé, protections obligatoires de tout le corps, crée une contrainte inhibant drastiquement l’épanouissement. Et en étouffant le plaisir, on se torture pour rien. Surtout qu’en pratiquant en milieu clos, bardé de sécurité passive, en sortir, génère un seuil « terrifiant » pour rejoindre le monde libre de la jungle urbaine. Cette peur empêche les plus téméraires de s’insérer dans la ville, et la disparition du patineur voit ce sentiment d’inappropriation grandir, in finé, tous reculent. (alors que faire du roller d’appartement, c’est comme le vélo, tellement mieux dehors, dans un univers aux possibilités infinies.) Mais bon, les gens ont peur, que voulez vous. Troisièmement, l’évolution de l’âge du pratiquant. Trop jeune et encore sous la coupe de vos parents, ils refuseront de vous laisser pratiquer ce sport au profit des disciplines académiques, foot, gym, natation, judo, ect… car moins dangereux, à priori. Et une fois émancipé, vous aurez trouvé un job, et refuserez vous-même de prendre ce risque, le rollerskate, à cause de cette triste mauvaise réputation. Resterait deux tranches d’âges et un groupe marginale, de 16 à 23 ans, ou les plus rebels s’accrochent au skateboard pour son image et son attitude contre-culturelle. Et, les quelques adultes fans de vitesse qui ne sortent leurs grandes roues d’inlineroller que pour des course sur route fermée ou il n’y jamais besoin de freiner. Bref, pour ma part, je ne rentre dans aucune de ces catégories, sujet qui donnera lieu à un prochain article dans ce même blog, affaire à suivre…

Bla bla blog

Difficile de ne pas tomber dans le cliché du bavardage inutile… Alors une seule chose à faire, partir rider ! N’écoutez pas ce blog et suivez votre instinct… LoL… Comme le disait Victor Hugo, « il vient un temps ou trop philosopher demande l’action » alors laissez tomber ce blog, prenez un planche ou des rollers, peu importe, et partez pratiquer ! Il n’y a que ça de vrai… Oubliez les préjugez, vivez votre truc, votre aventure, mais attention n’allez pas vous blessez… Ride smart ! Pratiquez intelligemment… pour moi l’essence même du free-ride facile réside dans la possibilité à pratiquer au départ de chez soi… Ou alors en voyageant de manière intelligente… ce qui pourra faire l’objet d’un prochain post du blog de freedownhill…

Le localisme

Et oui, c’est un phénomène bien connu en free-ride, on a tous un spot maison, une riding zone… Alors je ne sais pas qui est ce mec qui tag LOCAL un peu partout, mais en tout cas il insiste… Quel rapport entre lui et moi ? L’art de la rue, lui avec sa calligraphie, moi avec ma planche et aussi l’appartenance à un quartier… Tandis que le livre les garçons de l’été est en librairie la limite de la liberté de la glisse est là. Clermont Ferrand où es tu ? Une superbe session souvenir d’un local de Besançon ou j’avais déchiré les boulevards de Durtol et son coin… Comme quoi la glisse libre à aussi sa convention, pas plus que je ne peux me livrer professionnellement à ce challenge permanent qu’est la Free-bord ou le Roller… Il faut bien remplir le frigo également… Limitante ou stimulante ? La localisation impose la rencontre, de toute manière… C’est aussi cool comme perspective…

La machine à laver

En surf c’est un classique, la vague ferme, et vous embarque pour une session de lavage… Vous vous retrouvez avec du sable jusque dans la néoprène, après avoir été chiffonné par la puissance de la vague. Il est important d’avoir une excellente condition physique, de la même manière qu’il faut être capable d’enregistrer une chute sur le bitume ou dans la peuf. Alors pour être prêt, un simple exercice en piscine, tourner sur soi même en roulade à la surface de l’eau ou sous l’eau, ressemble un peu à l’effet du rouleau et de sa mousse… L’eau dans les narines, la désorientation, si vous n’avez pas les moyens d’aller à l’océan cet astuce vous donnera un peu le semblant des déferlantes…

Body mind soul spirit

C’est un item que l’on retrouve très souvent dans la culture du surf et du skate américaine, que l’on pourrait traduire par le corps, l’esprit, l’âme et la tête… Comme imbriqués l’un dans l’autre, ces quatre axes de pensée sont essentiels pour pratiquer la glisse, quelle qu’elle soit. Mais ici un petit schéma maison vous en parlera davantage qu’un long discours.

Skate prk

C’est le cas dans cette pastille vidéo, on peut constater que la fréquentation du skate park est un succès… Et pourtant, la communauté des skateurs, reste mal-aimée en règle générale, désavouée. Alors les parents de cette population nourrie à grand coup de Riding-zone et d’exploit tous plus extrême les uns que les autres, oui, ces parents sont donc confrontés à un dilemme, agrandir les skate parks ? Non, encore un investissement inutile… Mais alors les skateurs vont pratiquer en dehors des skate-parks, et nuire à la tranquillité de la voirie ? Non, d’après moi, et j’en suis le premier concerné, l’issue ne peut se faire que vers le haut, à savoir s’améliorer pour pratiquer en park ou dans la rue, toujours à un meilleur niveau, fléchir les genoux… être pleinement mobile sur sa planche… Anticiper, respecter, et partager l’espace public, comme dans le park d’ailleurs… Car la tendance au blocage n’est jamais de bonne augure… Dixit Orelsan & Gringe…

Singularité

Si il y a bien une chose à venir aujourd’hui, c’est la durabilité. J’ai su en faire preuve, car au fond, avec le feu du covid, c’est bien la crise climatique qui nous attend. Et depuis vingt ans, j’ai pu pratiquer le roller et la freeboard très très majoritairement en mode écologique. Sincère, marginal, certes, mais anticipant au maximum le problème climatique, j’ai évoqué la solastalgie (selon Glaway) dès 2006 dans un manuscrit intitulé « ça parle free-ride » peut être édité demain… Alors oui, on me qualifie parfois d’allumé ou de fou, mais pour être authentique, un rideur ne doit il pas prendre des risques ? Tant sur le plan de la créativité, de la sportivité ? N’y a t il pas un rôle important à jouer avec les changements brutaux que nous devrions déjà opter maintenant face au climat ? Seuls les free-rideurs authentiques sauraient ils prendre ? Pour limiter au maximum notre impact carbone et contenir les fournaises estivales ? J’en parle également dans « une glisse libre » la planète tout entière nous rappelle de bien rester honnête… Dans la vidéo qui suis, je donne un cours à une classe de Staps, qui entend parfaitement ma philosophie de free-ride… (Désolé pour la qualité médiocre du son, naturellement…)