Le repos après le trajet

Partir en bagnole, se taper des kilomètres pour aller rider, arriver crevé et finir par foirer complètement sa session, tout en étant dans le tempo du voyage n’est jamais une chose simple à gérer. Voyager pour voyager, n’est pas une fin en soi, ou alors particulièrement égoïste. Reste un truc à prendre en compte, c’est le jet lag, ou alors la récupération du déplacement. Etant donné que j’ai toujours voyagé seul, j’ai appris à m’acclimater, à ma nouvelle région. Prendre le temps avant de courir surfer, prendre le temps en attendant la neige, ne pas s’affoler, les bonnes conditions sont parfois difficiles à trouver, mais il n’y a pas de stress, et toujours s’adapter. Prendre l’avion pour aller chopper une demi douzaine de vague aux Canaries, n’est pas forcément un bon plan… Surtout si c’est pour rester 7 jours dans le rush. Il est grand temps de réinventer notre mode de déplacement… Tout est trop vite et facilement accessible, pour beaucoup de destination, il faut bien rappeler qu’à l’échelle de l’individu, nous pouvons parcourir environ 100 km par jour à vélo sans trop forcer, et 50 à pied maximum, ça fait relativiser. Et puis il y a des endroits où l’on se sent mieux que d’autres…

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