ride free love plural

Avec le sport de glisse, le parallèle amoureux, avec l’idéal de relation, le sliding- plaisir partagé, partout dans nos cœurs peut conduire au mariage, ou à la vocation religieuse. Malgré ou grâce à tous nos voyages. Admiratif et respectueux des unions éternels, inquiet et interrogatif au regard de l’ordre théologique, nos antiquités recherchent la racine de l’Amour pour Sts Valentine et Valentin. Comme à l’aide des skis, des skates, des surfs, l’Histoire des déplacements de l’humain dans la nature, les forêts, les vallées, les rivières à franchir, les montagnes et déserts à traverser, les pièges de la vie, au temps saisonniers, le parcours se réalisa. Stopper par nécessité ou par envie.

Et d’une évidence lointaine, le voyage et la rencontre ; rencontre toujours ce goût de connaissance, ce désir de compréhension, un besoin de partage, la communion, le sexe. La citation suivante d’Albert Malreaux ou André Camuts, « le bonheur est le plus vaste de nos territoires, dénués de frontière peuplé de bonne volonté, patient de sourires, émus de plaisirs, triste d’au revoir, mélancolique de départ, nostalgique de distance, d’amour. » Alors, donc bon, le parallèle moderne de la vie classée X serait aussi cet héritage de l’antiquité ou les personnes voyageant par delà les contrées, territoires et pays, retrouvant l’inconnu ou l’inconnue, pour une relation brève, longue, variable, saisonnière, riche… Le X, l’extrême, deux univers où semble-t-il, une prise de risque, conduise conduite conduisant au plaisir : Quotidien partagé. L’anthropologie des amours historiques ne nous offre que quelques légendes, au confins de la tradition orale de secrets amoureux, souvenirs mythologique sophistiquées… De nos jours, l’Internet et le global free-ride, propose, offre, un multiculturalisme éthnique et culturel, religieux et relationnel, de l’inde à l’angleterre, de l’amérique du sud à l’allemagne, de l’afrique à la belgique, de la suisse à la californie, du japon à l’espagne, la Planete Bleue…

Roller Derby Nest

Les états unis d’Amérique, nous ont gratifiés d’un bon nombre d’inventions toutes étonnantes, pratiques, fiables, précises, entre autres ; le Kitchenaid, la Jeep Wrangler, Windows, Coca Cola… Et le Rollerderby. Cette pratique sportive, est essentiellement féminine, chaussé de roller quad, le patin originel aux quatre roues disposées en carré, plus facile à construire que l’inline, et surtout plus stable, sur le modèle de la remorque. Les règles, sont une sorte de mystère, particulièrement compliqué, renvoyant à des rôles qui n’ont toujours pas été traduit en Québécois ; Jammeuse, Bloqueuse, qui doivent franchir des barrages d’adversaires, dans un anneau, avec une prison, et un arbitre au centre, pendant un temps chronométré, le tout en mouvement… Les pratiquantes renvoient la plupart du temps à un livre explicatif des règles, stratégies, tactiques, qui apparaîtrait comme un bon pavé à lire. Un point amusant, serait le surnom du girl power traditionnellement détourné vers un truc subversif, amusant, ironique, tendancieux, original pour chacune des joueuses. Alors, comparé au free-ride, on pourrait croire que la psychologie féminine géniale des USA, aurait choisie de créer un jeu plein de règles, à l’opposé des évolutions masculines de free-ride qui n’en comporte aucune, (excepté ne pas se blesser, quoique parfois certain l’ignore franchement surtout aux USA…). Et donc au lieu de tomber au sol et se faire mal, les filles dans leur très grande solidarité ont choisies de se faire mal entre elles, en se donnant des coups comme au ruguebbie. Si on rajoute la règle de la ligue, pour organiser les matchs, sur la règle des rencontres, le match en lui même, c’est les poupées russes de la réglementation puisque le Rollerderby se pratique malheureusement en club. Ma bloqueuse, jammeuse préférée, pourrait être l’extraordinaire, aux perf de roulage de patins confidentielles et accessoirement classées x, Nicolette Shea, âme sensible s’abstenir, prononcer en Français peut être « chez ». En conclusion certains sports féminins seront toujours d’une complexité admirable pour tout gentleman qui se respecte, avec la pastille vidéo extraites des archives du club Voodoo Vixens, bien remercié avec une bonne claque sur les fesses, toujours plus sympa qu’un slap au sol.

Dodo le dos

Depuis que les hominidés ont commencés de se tenir sur deux jambes, il y a vraisemblablement plusieurs millions d’années, l’immuable physiologie de la marche reste mécaniquement liée à un ensemble musculosquelettique déterminé par le balancement d’un pied à l’autre, plantigrade. L’alternance du contact au sol des pieds, mouvement d’équilibre et de balancier génère environ 1,5 fois le poids du corps à l’impacte, en fonction de la démarche, l’allure. Excepté si on marche très très très lentement, sur la pointe des pieds, d’accord. Cette pesanteur de la masse corporelle se répercute naturellement dans l’organisme, du talon, au genou, aux hanches, pour s’amortir au niveau du bassin, et des reins, particulièrement les lombaires. C’est médical. Exemple ; posez vos mains sur vos hanches, pouces vers l’avant, et avec les quatre doigts exercez une légère pression sur les lombaires, (les reins) puis commencez à marcher d’un bon pas, voir pas soutenu. Vous allez déceler toute la tension brutale de votre marche, qui se diffuse dans cette partie du corps. Et bien, nos rollerskates, ont participés à cette révolution stupéfiante dans le geste le plus inconscient qui soit pour les humains ! En effet, le roulement, en skating, et l’absence de talon, mais la présence d’une roue, facilitent la rotation du pied dans la démarche. L’effet d’impact au sol est presque totalement effacé, effet d’impact lors de la pronation que les coureurs connaissent merveilleusement bien. La fluidité du geste en roller, le même balancement, mais décuplé par rapport au marcheur, la progressivité du contact au sol durant la phase de roulage, génère cette douceur, qui n’aurait qu’une comparaison à ma connaissance : Le ski. Cette capacité technique à produire une délicatesse dans le mouvement, reste une source prodigieuse d’épanouissement pour la psychomotricité des pratiquants, des patins à roulettes, ou des skieurs… Et oui, alors que chacun de vos pas, raisonne dans tout votre corps, le rollerskateur lui, ne connait plus cette douleur inconsciente, et avance ainsi l’esprit léger vers une destination souriante…

Hyper extrême

L’approche dans nos années 20, particulièrement structurée en véritable science des sports de glisses, convient de considérer une discipline aux racines multiples. Toutefois, la nature dangereuse s’estompe par intermittence, avec des phases calmes ou rien, hors limites, n’est vraisemblablement vécu par les sportifs. Des enfants de cœur, en zone de confort, émaillés ici ou là de quelques ratés, engendrant des accidents, plus ou moins sérieux. La routine. Cependant, si l’on excepte l’accès ludique et médiatiquement fun des sports de glisse, on peut aussi se remémorer une toute autre motivation, celle des volontaires au suicide. Rien à perdre, et au pire, ça leur offrira une notoriété si ça passe. Et dans tous les cas, une émotion complètement dinguotte, unique dans votre vie. Les trompes la mort, les vrais, partent déjà acquis au royaume d’Addès en magnifique zombies authentiques. Une roulette Russe comme entrée dans le « game ». Rien à foutre de rien, mais pas vraiment façon Nekfeu. Dans l’histoire, ils ont jalonnés les récits par leur bravoure hélas perdue. Les aviateurs, les explorateurs, les navigateurs, pompiers de Tchernobyl, beaucoup sont morts sans jamais revenir, tout en sachant au départ. L’extrême est un peu semblable aujourd’hui. Une vie établie chiante, pas de futur optimiste, des rêves inaccessibles, des problèmes d’argents, des problèmes d’amour, un monde professionnel esclavagiste, le dégout généralisé du monde, seraient autant de raisons de s’acheter une wing-suite et tenter de se poser sur la Seine depuis le troisième étage de la Tour Effeil, sans ouvrir de parachute, façon ricochets, canard à l’amerrissage ? C’est tendu, mais ça peut passer ? Ce serait inédit. En bref, quand la déception du quotidien de la vie vous étreint, rien ne vaudrait le grand shoot d’adrénaline ? Prendre le chemin du free-ride, pour aller plus loin que ce que l’on imagine, dans tous les domaines, pour l’acteur et les spectateurs. J’ai toujours eu une interrogation profonde pour ce comportement éliminant toute pensée de votre cerveau face à renouveau spectaculaire inopiné. Respect ou défiance ? C’est une lame à double tranchant, qui vous élimine si vous la manipulez par inadvertance. En France, nous serions des lopettes à côté des Américains, des Russes… Au début de cette discipline, c’est pour cela que l’on nommait le sport ; Extrême. Aujourd’hui, les disparus nous ont appris par leur don de soi. C’est là qu’une nouvelle notion pourrait émerger, repoussant encore les limites, après tout, l’hyper-extrême ? Si, les fondations ont évoluées. Qui sera motivé ? Ou pour illustrer mon propos ci dessus, qui sera assez désespéré ? C’est le cas du voyage sur Mars. Taïg Khris fut un exemple en rollerskate, mais à part des voltigeurs de back flip sans casque sans pads, distinguer d’autres folies en patin se fait assez rare. Après ce nivellement partant de la base vers le haut, toutes les conneries imaginables auraient elles été commises ?

La chute de la biblioteck

Il y avait longtemps qu’une bonne dégringolade ne m’avait pas secoué et bien celle ci est gratinée… Vous allez comprendre et c’est assez amusant, très symptomatique des jeunes aujourd’hui. (Et des moins jeunes…) Tout le monde tombe, devant la bibliothèque, beaucoup échouent ! Une chute au ralenti, qui ne se perçoit que très peu, presque inévitable… Tellement de choses à lire, si peu de temps pour lire… Le dédain, le désintérêt du livre… Echec des lecteurs, comme des écrivains… La vidéo ici est cette vision métaphore de l’accident en free-ride, qui ne m’est pas arrivé depuis longtemps, c’est vrai j’ai réussi à rester particulièrement fiable, alors dans mon private techno-centre du sport urbain, je réalise ce crash test d’un contact au sol, pile devant ma bibliothèque, comme la majeur partie des jeunes connectés sur le réseau « Zap-Tracks » ou je ne sais quel canal numérique… C’est la raison pour laquelle j’ai volontairement choisi de disposer mes livres, DvD, disques, au raz du sol… C’est l’endroit le plus difficile à atteindre. Sélection choisi et sans cesse renouvelée d’ouvrages… Et cela me permet de prévenir à minima, l’effet d’une éventuelle nouvelle chute… Car l’individu bébé à d’abord rampé, il convient de se remémorer cette état enfantin, préserver un contact au sol heureux ! Pour bien vieillir. Newton a bien découvert la gravité au pied d’un pommier… Cette chute simulée en vidéo est un clin d’oeil vous l’aurez compris…

Culture de la neige

C’est bien simple « fondre comme neige au soleil » est un peu l’expression que tout le monde devrait utiliser pour redonner une conscience à nos comportements. La symbolique hivernale est toujours là présente dans nos souvenirs mais pourtant le réchauffement climatique nous balance encore une sacrée mornifle. Nos désirs s’accrochent à cette sensation de glisse pure dans un élément virginal à la blancheur éblouissante, quelle sensation viendra remplacer les sports d’hivers ? Post un brin nostalgique dans ce blog, pourtant il faut bien admettre l’état apocalyptique de nos stations de sports d’hiver, Métabief, Les Rousses, La Bresse… Des champs gris vert à perte de vue, des chaleurs étouffantes dans nos vêtements de ski, une route de neige de culture étroite et puérile à l’idée d’un domaine, proprement dit, que l’on parcourait dans tous les sens, à l’envie. Le changement est une constante, durablement. C’est ainsi qu’il faut déjà faire le deuil de ces joies extraordinaires pour préparer un futur déjà plus tragique, envisager le bouleversement biologique, mais j’arrête là, ça dépasse le cadre de mon modeste blog. Bon ski à toutes et à tous, si vous avez les moyens de partir au dessus de 2000m… Rappelez vous que la surpopulation sera également de la partie avec une affluence record pour un modeste champ de neige pris d’assaut par des skieurs et snowboardeurs avides de plaisir inconscient ; la société des sports de glisse se trompe-t-elle ?

FREEDOWNHILL

De quoi s’agit il ? Et bien c’est un terme Anglosaxon qui désigne ma pratique de la descente libre, en traduisant ce mot à la lettre. Comment cela est il venu ? Et bien, en pionnier du roller mais aussi d’Internet, votre humble serviteur dans l’année 2001 conçu le site freedownhill.com qui n’existe plus aujourd’hui hélas. A l’époque, inlinedownhill.com balançait des photos de roller issues du championnat d’Europe, et croyant dur comme fer au développement de ce sport tout neuf à l’époque, (en 2001 je le rappelle…) j’ai investi dans ce site internet. Aujourd’hui, le roller est toujours un sport marginal, malgré la révolution qu’il représente. Pour ma part, je conserve une pratique libre, de montée et de descente, le freedownhill est devenu une sorte de randonnée urbaine, faite de montée et de descente puisque Besançon m’offre ce terrain de jeu, contrairement à Lausanne, Paris, ou Berlin, où j’ai pu engager mes roues entre autres… Pratique très marginale certes, puisque je roule la nuit lorsque les rues sont désertes, ce qui n’enlève rien au plaisir pris, même pour ces images de montée.

Soul surfeur

On entend parfois ce terme pour décrire un gars qui pratique le surf… Qu’est ce qu’un vrai surfeur ? Non il ne s’agit pas de remettre en cause l’authenticité surfistique des uns ou des autres, mais il s’agirait plutôt de savoir vraiment ce qu’est le surf… Oui, car à priori, tous les surfeurs sont de vrais surfeurs, cela va de soi, mais pourquoi cette quête de vérité alors ? Et bien si les surfeurs ne font pas de compétition entre eux, c’est particulièrement vrai dans le milieu du free ride, certains sont plus « vrais » que d’autres, s’investissant corps et âmes dans la pratique. Leur « surfeur dans l’âme », serait la bonne traduction pour ce terme de « soul surfeur » Alors, je ne vais pas ici détaillé l’âme de quelques surfeurs, vous vous en doutez, cela ne serait pas le bienvenu, mais certains d’entre nous, à certains moment de leur pratique du free-ride, ont été vu et dégagent cette même émotion de perfection d’un glissement surnaturel pour l’individu, homme ou femme qui prévaut à la pratique, quête ultime pour chacun d’entre nous…

Roller agressive

Je chausse les rollers après avoir touché au but question réglage, le set up des patins est enfin le bon. Sur le plat, je lâche quelques slides alternatifs et une poignée de slides des deux patins parallèles, tout va bien dans la tête. J’ai juste un peu de fatigue récurrente à me propulser pour glisser. Alors je prend l’option du tram pour monter sur les hauteurs de Besançon, d’abord la gare, ensuite Lilas. Seulement le paramètre de la circulation m’impose une toute autre attitude. Je dois rouler au tempo des voitures, où du moins pas trop lentement. Si bien que je dépasse ma vitesse de glissement permettant l’enclenchement de mes slides, et fini tout en raclette. Sur le tracker d’activité, je ne dépasse pas les 30 km/h, ce qui est relativement raisonnable car je pourrai atteindre les 50 km/h. Je fais face à cette appréhension du slide à vitesse moyenne. Il me faudrait amorcer un mouvement comme j’ai déjà pu le faire parfois. Alors pourquoi cette appréhension ? Perte d’aptitude ? Peut être, en tout cas, rester sur la défensive et ne pas attaquer son point de glissement n’est pas la bonne attitude. Faire preuve de mordant, incisif, tendre vers l’agressivité comme le disent certains le roller « agressif » c’est là toute la question de cet état d’esprit. Si je fais la gueule sur la vidéo, c’est parce que la pluie faisait son apparition, rendant la route proprement très glissante, et donc marquant la fin de ma session…