Loyauté

Complètement remettre en question son comportement, ses choix, ses bonnes manières, son discours, n’est pas aisé. Le cosmopolitisme ou la diplomatie des sports de glisses, c’est une opportunité de rencontre, à Tarifa, au Grossglockner, à la superette du coin. Nous plonger dans ces paysages relationnels internationaux, abouti parfois à des incompréhensions pouvant être critiques tant les cultures sont, seraient étrangères l’une de l’autre, si l’on projette free-ride. On est speedé, la fenêtre est brève, le budget est mince. En engageant sa life, erreur peut tuer. Un réglage, un tarif, un coup d’oeil… Essentiels ; franchise, vérité, honnêteté, très peu de place pour autre chose vitale. Le sens de cette communauté : Certains se reconnaissent dans ces voyages réguliers, déplacements exceptionnel, mouvement événementiel, d’autres ; hésitation, omission, dédain, dissimulation, hypocrisie, fourberie, mensonge, dénigrement, moquerie, flagornerie, manipulation, trahison, malveillance, conduisent au drame, direct, ou avec délai certain. Alors ! Promo littéraire ou règlement de leçon. Rien d’autre qu’une définition moderne et actuelle de ce mot en désuétude, bien bloggué ? Le making-off de cet article « tendance » sera disponible sur demande et gratuitement, à l’adresse Internet de ce blog, pour le skateur crade comme Tonton Vincent, ou, pour le skieur élégant comme le prince William Windsor..

Shoppin’ du futur

Le skateboard est un objet curieux dont l’architecture pourrait être schématiquement assimilée à un avion ; un corps unique, doté de trains roulants excroissants. Toutefois, les designers Californiens de la Freebord, dont monsieur Tioemm, réputé pour ces nombreuses recherches et développement sur l’outil qu’est la Freeboard avec des modèles parangonnés tous plus pointus les uns que les autres, fût à l’origine entre autre, de la « monkey grip » qui pourrait être traduite par la préhension du boloss. A force de porter cet objet destiné uniquement à la descente, deux voies d’amélioration s’offrent ici : Le châssis équipé d’une roue libre rétractable pour pousser comme sur un longboard traditionnel lors des tronçons de liaison, et, le porte-skate-amovible, création issue des bureaux d’étude de l’ingénierie confidentielle sur vincentboucard.com, illustrée par la pastille vidéo promotionnelle jointe à cet article… Ces pistes d’optimisation du quotidien restent prépondérante pour garantir la sécurité du pratiquant, nous le savons tous le diable se cache dans les détails. Ainsi, la roue amovible clipsable pourrait être en étude, suite à l’identification du besoin avec des concepteurs Américains plongés dans l’aluminium, ou le porte-skate, blague concrète, devrait constituer des nouveautés techniques dans les années à venir. Ou dû moins une mode, allez savoir ce qu’en feront les acquéreurs ? Ainsi, l’usage de cette planche toute marginale, devrait s’avérer facilité dans toutes ces séquences d’utilisation. Vous noterez également, qu’une planche de skateboard, contrairement à un avion, peut être utilisée en dérivé comme chariot de déménagement, support à plante grasse d’appartement, siège s’assise feng shui, et même, machine de salle à fitness…

Roller Derby Nest

Les états unis d’Amérique, nous ont gratifiés d’un bon nombre d’inventions toutes étonnantes, pratiques, fiables, précises, entre autres ; le Kitchenaid, la Jeep Wrangler, Windows, Coca Cola… Et le Rollerderby. Cette pratique sportive, est essentiellement féminine, chaussé de roller quad, le patin originel aux quatre roues disposées en carré, plus facile à construire que l’inline, et surtout plus stable, sur le modèle de la remorque. Les règles, sont une sorte de mystère, particulièrement compliqué, renvoyant à des rôles qui n’ont toujours pas été traduit en Québécois ; Jammeuse, Bloqueuse, qui doivent franchir des barrages d’adversaires, dans un anneau, avec une prison, et un arbitre au centre, pendant un temps chronométré, le tout en mouvement… Les pratiquantes renvoient la plupart du temps à un livre explicatif des règles, stratégies, tactiques, qui apparaîtrait comme un bon pavé à lire. Un point amusant, serait le surnom du girl power traditionnellement détourné vers un truc subversif, amusant, ironique, tendancieux, original pour chacune des joueuses. Alors, comparé au free-ride, on pourrait croire que la psychologie féminine géniale des USA, aurait choisie de créer un jeu plein de règles, à l’opposé des évolutions masculines de free-ride qui n’en comporte aucune, (excepté ne pas se blesser, quoique parfois certain l’ignore franchement surtout aux USA…). Et donc au lieu de tomber au sol et se faire mal, les filles dans leur très grande solidarité ont choisies de se faire mal entre elles, en se donnant des coups comme au ruguebbie. Si on rajoute la règle de la ligue, pour organiser les matchs, sur la règle des rencontres, le match en lui même, c’est les poupées russes de la réglementation puisque le Rollerderby se pratique malheureusement en club. Ma bloqueuse, jammeuse préférée, pourrait être l’extraordinaire, aux perf de roulage de patins confidentielles et accessoirement classées x, Nicolette Shea, âme sensible s’abstenir, prononcer en Français peut être « chez ». En conclusion certains sports féminins seront toujours d’une complexité admirable pour tout gentleman qui se respecte, avec la pastille vidéo extraites des archives du club Voodoo Vixens, bien remercié avec une bonne claque sur les fesses, toujours plus sympa qu’un slap au sol.

Biofreeze

Ce produit est un spray accessible en pharmacie sans ordonnance, depuis 2016, proposé par les laboratoires Performance Health. Pourquoi présenter ce spray ici ? Et bien deux raisons, la première reste que les pratiquants de roller et de skate les plus sérieux savent parfaitement qu’en dehors d’une compétition rémunératrice à couteaux tirés, une simple chute de balade va corporellement s’amortir de manière inévitable au niveau des hanches, ou des fesses, si vous atterrissez tranquillou de profil ou de dos. La chute de face reste possible bien évidemment, toutefois les mains, ou les avants bras si c’est vite, morflent la plupart du temps au contact. Résultat : Contusions, hématomes, élongations, légères foulures, ne pas encombrer les urgences pour des bobos, cela va de soi. Biofreeze est prévu pour : « atténuer temporairement la douleur en cas d’affection bégnine, telle que douleur musculaire, articulaire, maux de dos, luxations et entorses ». Attention, le spray est exclusivement destiné à une application cutanée, 3 à 4 fois par jour sur la zone douloureuse. Mais, d’abord lisez la notice ! Ne pas appliquer sur les plaies, ni les hématomes. Puis, consulter un médecin s’avèrera nécessaire en cas d’aggravation ou stagnation des symptômes. Il s’agit bien de prendre en compte un trauma bénin, toutefois sensible. J’ai personnellement utilisé Biofreeze avec succès dans des sensations de raideur dues au contact maladroit avec le sol de notre belle planète. Rassurez vous, je ne montrerai pas mes fesses sur mon blog vidéo, ni rien d’autre d’intime d’ailleurs. Et la deuxième raison de cet article Biofreeze ? Et bien aux prémices de ce travail blogguistique, en mars 2019, un échange d’email avec le service commercial de Biofreeze, super sympa, me gratifia du spray, utilisé depuis, avec comme renvoi d’ascenseur prévu, le topo que vous venez de lire. Malheureusement, j’ai abordé un article prioritaire dédié à la thermosensibilité et nos capacités d’adaptation, laissant longtemps aux oubliettes ce deal pour des raisons indépendantes de ma volonté, ce qui est aujourd’hui réparé ! Ensuite, la confidentialité de ce placement produit ne soulèvera pas davantage les notions de coûts et valeurs relatives à ce type de contrat amiable informel et approximatif. Même si la Cnil surveille les « influenceurs » vantant le botox ou les pratiques de la médecine borderline, par exemple, les notions de rentabilité numérique sont aussi complexes, opaques, piratables, nécessitant peut être un Doliprane pour le mal de tête ? (deuxième placement produit, c’est cadeau…) Un prochain sujet économique à part entière sur le blog ? Avec l’aide d’un paradis fiscal anonyme et des Urssaf du Limousin, on va bien se marrer… Et rire, c’est déjà une forme de thérapie face aux blessures de la vie. Rester prudent en free-ride, ce n’est pas parce que Biofreeze marche plutôt bien qu’il faut se vautrer exprès !

Pollution d’uréthane

La glisse urbaine au départ de chez soi revêt un nombre d’avantages certains. Toutefois, il faut considérer à l’usage de nos très chers roller et skate, une seule et unique pollution lors de leur utilisation. En effet les roues dans leurs phases de glissement génèrent une poussière due à la dégradation de leur structure, lors de l’abrasion sur le goudron, rugueux la plupart du temps. Si l’on excepte les emballages agroalimentaires consommés durant un exercice de déplacement destinés à alimenter le pratiquant en énergie, toujours en roller et skate, vous noterez sur la vidéo de ce post, les résidus visibles accrochés au bord des roues d’inline qui s’amoncèlent à chaque session. Alors que devient cette poussière d’uréthane ? Sans doute lavée avec les eaux de pluie, elle rejoint les eaux des bassins versants alluvionnaires pour constituer une pollution en micro particules, à condition que sa structure ne se désagrège pas d’avantage en nanoparticules. Certes, les poussières de gommes automobiles et plaquettes de freins, sont d’une quantité considérablement plus importante lors des mouvements routiers indispensables au fonctionnement de notre société moderne, mais aussi encore plus fines, et donc inhalables. C’est une odeur autoroutière que l’on reconnait bien sur les périf’… Visible sur les jantes aluminium noircies des véhicules roulants. Reste qu’en comparant l’urbain avec le montagnard ou l’océan, les skis et surf génèrent eux aussi des quantités de pollutions beaucoup plus importante que la sortie de patin ou de skate depuis son domicile, c’est indéniable. Pour conclure, un atout persiste dans l’entretien de son roller, puisque lorsque vous retournerez et équilibrerez vos roues, il sera possible de récupérer une frange de ces résidus pour utiliser la poubelle grise !

Dodo le dos

Depuis que les hominidés ont commencés de se tenir sur deux jambes, il y a vraisemblablement plusieurs millions d’années, l’immuable physiologie de la marche reste mécaniquement liée à un ensemble musculosquelettique déterminé par le balancement d’un pied à l’autre, plantigrade. L’alternance du contact au sol des pieds, mouvement d’équilibre et de balancier génère environ 1,5 fois le poids du corps à l’impacte, en fonction de la démarche, l’allure. Excepté si on marche très très très lentement, sur la pointe des pieds, d’accord. Cette pesanteur de la masse corporelle se répercute naturellement dans l’organisme, du talon, au genou, aux hanches, pour s’amortir au niveau du bassin, et des reins, particulièrement les lombaires. C’est médical. Exemple ; posez vos mains sur vos hanches, pouces vers l’avant, et avec les quatre doigts exercez une légère pression sur les lombaires, (les reins) puis commencez à marcher d’un bon pas, voir pas soutenu. Vous allez déceler toute la tension brutale de votre marche, qui se diffuse dans cette partie du corps. Et bien, nos rollerskates, ont participés à cette révolution stupéfiante dans le geste le plus inconscient qui soit pour les humains ! En effet, le roulement, en skating, et l’absence de talon, mais la présence d’une roue, facilitent la rotation du pied dans la démarche. L’effet d’impact au sol est presque totalement effacé, effet d’impact lors de la pronation que les coureurs connaissent merveilleusement bien. La fluidité du geste en roller, le même balancement, mais décuplé par rapport au marcheur, la progressivité du contact au sol durant la phase de roulage, génère cette douceur, qui n’aurait qu’une comparaison à ma connaissance : Le ski. Cette capacité technique à produire une délicatesse dans le mouvement, reste une source prodigieuse d’épanouissement pour la psychomotricité des pratiquants, des patins à roulettes, ou des skieurs… Et oui, alors que chacun de vos pas, raisonne dans tout votre corps, le rollerskateur lui, ne connait plus cette douleur inconsciente, et avance ainsi l’esprit léger vers une destination souriante…

Cinquième année

Et bien très chers suiveuses et suiveurs, ce post commémore solennellement l’anniversaire du modeste blog dont vous êtes devenus les habitués… Alors pas trop de cérémonie ni de protocole, juste un petit coup dans le miroir pour constater que ces 5 années sont écoulées trop vite, à la vitesse d’un bon ride ! Thématique sportivo-culturelle, ce free-ride n’est pas juste un sport que l’on admire pendant 10 secondes durant une image spectaculaire, c’est vraiment un mode de vie à part entière qui vraisemblablement influencerait notre quotidien au plus profond de nos attitudes de confiance ou défiance, que l’on soit un adepte de la glisse ou non, je le constate régulièrement. Consciemment ou non. Cette image folle d’un skieur ou d’un surfeur en saut périlleux ne me concerne plus, toutefois, ni tout à fait touriste, ni tout à fait pro, comme je l’explique dans cette vidéo qui ne se prend pas au sérieux, (c’est la fête également), je reste positionné marginalement dans un univers où les clones sont devenus légions… Tous et toutes à la recherche des mêmes performances, des mêmes coups d’éclats médiatiques, j’offre alors une littérature qui fera la part des choses. Etre bon ne suffit plus, il faut sortir du lot ? Etre imaginatif… Comment ne pas lire et relire ce que ces déplacements prodigieux nous font vivre ? Mais bien plus qu’un outil de promotion littéraire, ce travail régulier de blogging vous offre des analyses, des feedbacks, des comptes rendus de sessions, des intuitions, du ressenti, des explications matériels, bref, tout ce qui gravite derrière ces prouesses, ou simplement ce qui permet de rester un pratiquant, à tout âge. Certes, perso je ne suis plus un athlète, mais je demeure sportif ! Alors partager cette vision d’un univers en constante mouvance est un plaisir que vous apprécierez je l’espère ! Concrètement vous trouverez de quoi alimenter votre envie de free-ride, à majorité urbaine, car oui, c’est le moins cher ! Et de toute façon, on passe systématiquement par le goudron pour rejoindre la mer ou la montagne, donc… A tout seigneur tout honneur… Bon marché la glisse citadine, oui, mais aussi des possibilités vastes, ce qui vous permettra à vous, de trouver votre voie, c’est le cas de le dire… Alors bonne session à vous toutes et tous, et pour conclure, je détourne une citation, comme le disait à peu près notre Cyril Hanouna stratosphérique national, « le free-ride est une fête ! »

Road trip end

Combien sont-ils ? Durant les 25 dernières années, à avoir cédé à l’appel du voyage, inhérent d’un free-ride entier ? Oui, moi-même dévolu, j’ai bouffé de la route, pour atteindre ces destinations exotiques ou dépaysantes. Toutefois, pour certains, le mode de vie nomade s’avérait un choix précis. Le van, devenant cocoon autoroutier, s’est rencontré ainsi que ses habitants, aussi bien sur la côte sauvage océanique Portugaise, qu’au parking des Grands Montets d’Argentière. Véritable mythe, combien étaient-ils en France, en Europe, à risquer ce mode de vie ? J’estimerai leur nombre à peut être environ 5000 routards, ayant tentés de vivre franchement du free-ride à part entière, pour osciller entre jobs saisonniers et sessions multiples, collés au plus près des meilleurs spots ou des chantiers professionnels. Le pari était risqué, même si tout semblait fiable en théorie. Pour ma part, j’ai considéré qu’une berline spacieuse était plus rapide, plus discrète, plus fiable, plus légère et donc plus adaptée au déplacement pour mes aventures de glisse. Toutefois, j’ai un profond respect pour mes homologues rideurs qui ont vécus ce road-trip, ce voyage routier moderne, fantasmé à la Kerouac, affrontant ainsi la terrible équation nécessitant l’approvisionnement du compte bancaire en pognon, divisé par les jours passés à glisser. Aujourd’hui, les choses ont profondément mutées, la pléthore d’écoles et centres d’apprentissages professionnalisent dès le plus jeune âge au métier de cascadeur des glisses extrêmes. Et donc, le van s’embourgeoise, devient camping-cariste… En parallèle, les vans des premiers jours, d’une épopée naissante au fil des années 90, finissent rincés à l’horizon 2025 échoués parfois en free-party ou tecknival, brûlés, abandonnés en mobile-home pas vraiment mobile, ou, pour les plus lucides ou travailleurs, survivent encore, entretenus, parés, contrôle-techniqués. Tous rêvaient d’idéal, combien ont-ils pu toucher les étoiles ? Dédicace à ce mythique bon vieux Mercedes 302 et son chauffeur changeant, qui plusieurs fois, m’avait pris en autostop…

Hyper extrême

L’approche dans nos années 20, particulièrement structurée en véritable science des sports de glisses, convient de considérer une discipline aux racines multiples. Toutefois, la nature dangereuse s’estompe par intermittence, avec des phases calmes ou rien, hors limites, n’est vraisemblablement vécu par les sportifs. Des enfants de cœur, en zone de confort, émaillés ici ou là de quelques ratés, engendrant des accidents, plus ou moins sérieux. La routine. Cependant, si l’on excepte l’accès ludique et médiatiquement fun des sports de glisse, on peut aussi se remémorer une toute autre motivation, celle des volontaires au suicide. Rien à perdre, et au pire, ça leur offrira une notoriété si ça passe. Et dans tous les cas, une émotion complètement dinguotte, unique dans votre vie. Les trompes la mort, les vrais, partent déjà acquis au royaume d’Addès en magnifique zombies authentiques. Une roulette Russe comme entrée dans le « game ». Rien à foutre de rien, mais pas vraiment façon Nekfeu. Dans l’histoire, ils ont jalonnés les récits par leur bravoure hélas perdue. Les aviateurs, les explorateurs, les navigateurs, pompiers de Tchernobyl, beaucoup sont morts sans jamais revenir, tout en sachant au départ. L’extrême est un peu semblable aujourd’hui. Une vie établie chiante, pas de futur optimiste, des rêves inaccessibles, des problèmes d’argents, des problèmes d’amour, un monde professionnel esclavagiste, le dégout généralisé du monde, seraient autant de raisons de s’acheter une wing-suite et tenter de se poser sur la Seine depuis le troisième étage de la Tour Effeil, sans ouvrir de parachute, façon ricochets, canard à l’amerrissage ? C’est tendu, mais ça peut passer ? Ce serait inédit. En bref, quand la déception du quotidien de la vie vous étreint, rien ne vaudrait le grand shoot d’adrénaline ? Prendre le chemin du free-ride, pour aller plus loin que ce que l’on imagine, dans tous les domaines, pour l’acteur et les spectateurs. J’ai toujours eu une interrogation profonde pour ce comportement éliminant toute pensée de votre cerveau face à renouveau spectaculaire inopiné. Respect ou défiance ? C’est une lame à double tranchant, qui vous élimine si vous la manipulez par inadvertance. En France, nous serions des lopettes à côté des Américains, des Russes… Au début de cette discipline, c’est pour cela que l’on nommait le sport ; Extrême. Aujourd’hui, les disparus nous ont appris par leur don de soi. C’est là qu’une nouvelle notion pourrait émerger, repoussant encore les limites, après tout, l’hyper-extrême ? Si, les fondations ont évoluées. Qui sera motivé ? Ou pour illustrer mon propos ci dessus, qui sera assez désespéré ? C’est le cas du voyage sur Mars. Taïg Khris fut un exemple en rollerskate, mais à part des voltigeurs de back flip sans casque sans pads, distinguer d’autres folies en patin se fait assez rare. Après ce nivellement partant de la base vers le haut, toutes les conneries imaginables auraient elles été commises ?

H o T montagne

La haute montagne et ses températures, froides à vous glacer le sang dans le vertige de skis en forte pente, mais comment amorcer ce put*** de virage… C’est aussi ce que musicalisait Vivaldi dans les 4 saisons ! Printemps, été, automne, hiver… Reconnaissons clairement : Sans être intégriste écolo, les sports de glisses sont en première ligne du réchauffement climatique. Un paysage hivernal de désolation terrifiante pour la pratique du ski, reste la réalité malgré l’hypnose médiatique de quelques skieurs privilégiés, jouissant de la bonne neige au bon moment, comme une illusion dramatique d’un faible réchauffement. Les lascars de ma génération le savent, pratiquant ce ski depuis plus de 30 ans, l’enneigement se meurt dramatiquement, comme des forces totalement amoindrie d’un cancéreux en chimio. Lorsque l’Est Républicain titrait en mars ou avril, « la saison est sauvée dans le Haut Doubs », je crois qu’ils pratiquent surtout la méthode Couet. Autre fait notoire, la hauteur des vagues océanique monte. Inutile d’aller à Hawaï, rien qu’à la gravière ou parlementia, c’est gros et consistant, je ne crois pas que mes quelques lecteurs Basques contestent mon propos, bien qu’étant assez éloigné de la côte. Et je ne parle pas de Belhara ? Pour ce qui concerne la glisse urbaine, c’est d’une logique spatiale enfantine, trop de voiture, on ne peut pas vraiment faire de skate. Alors oui, le monde change, visiblement très vite, à la mesure d’une vie humaine, ce qui serait nouveau d’après nos scientifiques. Avant que les problèmes ne touchent à cette notion lourde d’effondrement civile, j’aimerai ici mettre en balance les philosophies contemporaines des sports académiques : Leur source de vivre ensemble, du respect, des performances, de record et autres modèles… Et au contraire, le message des sports de glisse, dont je m’approprie ici la teneur, avec cette conscience spécifique de la vie face au danger, d’une pratique dite parfois « extrême » de créativité… Dans les deux cas, nous restons hypnotisés par les exploits. Il va falloir prendre un peu de recul, avant que l’élan l’emporte oui ? Vous voyez, je déroge même à ma règle d’un article mensuel, alors Action ! (Non pas le supermarché, mais la cause de cette solastalgie s’il vous plait…) Posons cette question inévitable, parce j’aime bien mettre mon grain de « skate » : Est ce vraiment utile d’engager des moyens lourds pour déplacer et aménager des tonnes de neiges (du fonds des combes ou de canons) avec un cumul énergétique forcément déficitaire, destiné à amuser une poignée de nantis compétiteurs ou touristes opportuns ? Oublier ce tire-fesse moyenne montagne, incinéré, enterré, démonté-donné, je ne sais déjà plus… Si vague de chaleur il y a, tirons en le meilleur, of course ! Pour le Mont d’or, Les Rousses, la Bresse, Métabief, un truc « funky blue beat » sera d’être déjà sur place lorsque les quelques jours, quelques heures de neige, permettrons de rider. Comme au Sacré Coeur, mon vieux campeur ! Les réseaux immobiliers, télétravailleurs vont répondre dans la durée. Ou s’adapter raisonnablement, en chaussant les rollers ! J’aime bien les questions pimentées… Révision du plan dans vos médias habituels !! Enfin, peut être… si le lobby du ski admet la réalité.